PRÉSENTATION DU HILLER UH-12A/B ET DU HILLER 360
HILLER 12A n° 158, codé YX, du GH n° 1 (photo X, via Michel SALMON).
Préambule.
HILLER 360, UH-12 et H-23 RAVEN sont les différentes désignations pour ce modèle.
À noter que le sigle UH ne signifie pas Utility Helicopter selon la nomenclature de l'armée américaine mais United Helicopter selon le constructeur.
L'histoire de cet hélicoptère dans l'armée française est liée à une situation complexe induite par une vision divergente de la part des armées de Terre et de l'Air, à laquelle est venue se greffer le service de santé, le tout en fond de conflit indochinois.
En mars 1950, le service de santé, adepte de l'évacuation sanitaire par voie aérienne au plus près des combats, a réussi à faire acheter les 2 premiers exemplaires (n° 126 et 133) qui ont été expédiés en Indochine, pour emploi par l'armée de l'Air tout en restant sous immatriculation civile.
En juin de la même année, l'armée de Terre a été autorisée à acquérir 3 hélicoptères issus du marché de l'occasion (n°157, 158 et 159) auprès de la société HELICOP AZUR (filiale d'HELICOP AIR société sous contrat de l'état pour la formation au pilotage du HILLER).
En août 1953, l'armée de Terre a récupéré les 2 exemplaires revenus d'Indochine.
Entre la fin 1953 et l'année 1954, l'état a acheté 7 nouveaux HILLER dont 4 (n° 607, 613, 667, 699) ont été attribués à l'armée de Terre. Ce renfort conséquent a permis la création du groupement des formations d'hélicoptères (GFH) dont la 2e compagnie a été équipée avec les HILLER.
Le conflit en Indochine terminé, le parc a rejoint la métropole au sein du tout nouveau GH n° 1.
Entre 1953 et 1955, les aéronefs ont été transférés au GAOA n° 7 de Satory (5 hélicoptères).
Parenthèse moins opérationnelle, de février à mars 1956, un des HILLER du GH n° 1 a assuré la couverture aérienne d’une campagne scientifique aux Kerguelen.
Pour terminer, en 1962, les n° 607 et n° 613 ont été affectés au CISALAT d'Essey-lès-Nancy.
La réforme du parc a été effective en mai 1962.
Liste des appareils de l'ALAT :
- n° 133, ex N8133H, ex F-OAHB, devenu 8000005/YZ et F-MABx (immatriculation complète inconnue) ; en 1955 a été accidenté à Itxassou et reconstruit. Il est exposé, sans code, au musée de Dax,
- n° 157, ex N8175H, ex F-BFPZ, devenu F-SEBD puis 8000006, F-MABA et B ; en mai 1990, détruit dans les réserves du musée de l'Air,
- n° 158, ex N8158H, ex F-BEEF, devenu F-SEBE puis 8000014/YX et F-MABH,
- n° 159, ex N8159H, ex F-BFXR, devenu F-SEBF ; le 1er décembre 1953, a été détruit par accident à Issy-les-Moulineaux.
- n° 613, ex N8613H, devenu 8000010 puis F-MABE,
- n° 667, ex N8667H, devenu 8000020 puis F-MABF,
- n° 699, ex N8699H, devenu 8000021/YZ puis F-MABG.
En l'absence de tranche d'immatriculation spécifique, le codage dans la série des 8000000 est une particularité des premiers aéronefs mis en service par l'armée de Terre. Ceci a été maintenu jusqu'en 1954.
Caractéristiques et différences de versions.
En mono pilote, apte à l'évacuation sanitaire de 2 blessés couchés dans des civières fermées et fixées de chaque côté de la cabine.
UH-12 :
UH-12A :
UH-12B :
Remerciements : Marc BONAS, Philippe BOULAY.
Plan.
HILLER 360, UH-12 et H-23 RAVEN sont les différentes désignations pour ce modèle.
À noter que le sigle UH ne signifie pas Utility Helicopter selon la nomenclature de l'armée américaine mais United Helicopter selon le constructeur.
L'histoire de cet hélicoptère dans l'armée française est liée à une situation complexe induite par une vision divergente de la part des armées de Terre et de l'Air, à laquelle est venue se greffer le service de santé, le tout en fond de conflit indochinois.
En mars 1950, le service de santé, adepte de l'évacuation sanitaire par voie aérienne au plus près des combats, a réussi à faire acheter les 2 premiers exemplaires (n° 126 et 133) qui ont été expédiés en Indochine, pour emploi par l'armée de l'Air tout en restant sous immatriculation civile.
En juin de la même année, l'armée de Terre a été autorisée à acquérir 3 hélicoptères issus du marché de l'occasion (n°157, 158 et 159) auprès de la société HELICOP AZUR (filiale d'HELICOP AIR société sous contrat de l'état pour la formation au pilotage du HILLER).
En août 1953, l'armée de Terre a récupéré les 2 exemplaires revenus d'Indochine.
Entre la fin 1953 et l'année 1954, l'état a acheté 7 nouveaux HILLER dont 4 (n° 607, 613, 667, 699) ont été attribués à l'armée de Terre. Ce renfort conséquent a permis la création du groupement des formations d'hélicoptères (GFH) dont la 2e compagnie a été équipée avec les HILLER.
Le conflit en Indochine terminé, le parc a rejoint la métropole au sein du tout nouveau GH n° 1.
Entre 1953 et 1955, les aéronefs ont été transférés au GAOA n° 7 de Satory (5 hélicoptères).
Parenthèse moins opérationnelle, de février à mars 1956, un des HILLER du GH n° 1 a assuré la couverture aérienne d’une campagne scientifique aux Kerguelen.
Pour terminer, en 1962, les n° 607 et n° 613 ont été affectés au CISALAT d'Essey-lès-Nancy.
La réforme du parc a été effective en mai 1962.
Liste des appareils de l'ALAT :
- 5 UH-12A :
- n° 133, ex N8133H, ex F-OAHB, devenu 8000005/YZ et F-MABx (immatriculation complète inconnue) ; en 1955 a été accidenté à Itxassou et reconstruit. Il est exposé, sans code, au musée de Dax,
- n° 157, ex N8175H, ex F-BFPZ, devenu F-SEBD puis 8000006, F-MABA et B ; en mai 1990, détruit dans les réserves du musée de l'Air,
- n° 158, ex N8158H, ex F-BEEF, devenu F-SEBE puis 8000014/YX et F-MABH,
- n° 159, ex N8159H, ex F-BFXR, devenu F-SEBF ; le 1er décembre 1953, a été détruit par accident à Issy-les-Moulineaux.
- 4 UH-12B :
- n° 613, ex N8613H, devenu 8000010 puis F-MABE,
- n° 667, ex N8667H, devenu 8000020 puis F-MABF,
- n° 699, ex N8699H, devenu 8000021/YZ puis F-MABG.
En l'absence de tranche d'immatriculation spécifique, le codage dans la série des 8000000 est une particularité des premiers aéronefs mis en service par l'armée de Terre. Ceci a été maintenu jusqu'en 1954.
Caractéristiques et différences de versions.
En mono pilote, apte à l'évacuation sanitaire de 2 blessés couchés dans des civières fermées et fixées de chaque côté de la cabine.
UH-12 :
- hélicoptère biplace,
- train d’atterrissage tricycle à roues,
- commande du plateau cyclique par un manche unique à 2 poignées (dit guidon de vélo) en prise directe avec le rotor et débouchant dans la cabine de pilotage par le dessus,
- en option, 2 phares proéminents installés sous le plancher cabine en arrière du pare-brise,
- moteur FRANKLIN 6V4 de 178 ch.
UH-12A :
- identique au précédent mais avec des pales plus performantes portant la masse maximale à 2400 livres.
UH-12B :
- hélicoptère triplace,
- train d’atterrissage à patins,
- commandes devenues classiques,
- masse maximale de 2500 livres,
- batterie électrique plus puissante,
- 1 phare encastré dans un logement sous le plancher cabine en arrière du pare-brise,
- moteur FRANKLIN O335 de 200 ch.
Remerciements : Marc BONAS, Philippe BOULAY.
Plan.
Remerciements : Marc BONAS, Fabrice SAINT-ARROMAN.