SECTION D'ÉVALUATION DES CANDIDATS AUX MÉTIERS DE L'AÉROCOMBAT
(SÉCMA)
La section ALAT dédiée à l’évaluation des candidats "pilotes" a vu le jour en 1977 dans le but de limiter le taux d’échec en formation à l’ESALAT de DAX (école de spécialisation de l’ALAT, ancienne appellation de l’EALAT BE 6e RHC) qui pouvait atteindre jusqu’à 50 %. Les premiers résultats s’avérant probants, il fut décidé en 1981 de pérenniser cette sélection et de créer officiellement "l’antenne de sélection ALAT".
Aujourd’hui appelée "section d’évaluation des candidats aux métiers de l’aérocombat" (SÉCMA), sa mission est de sélectionner diverses spécialités d’aérocombattants :
Afin d’évaluer ce potentiel, la SÉCMA utilise trois types d’outils :
« Tout se joue dans les commencements » est la devise de la direction de la formation initiale à l’aérocombat. Elle correspond à la mission de la SÉCMA qui vise à garantir le niveau de qualité souhaité pour recruter les différents métiers de l’aérocombat.
Avec un taux de sélection exigeant et sélectif, il faut par exemple tester annuellement au moins 350 candidats OSCP pour sélectionner 35 élèves-pilotes présentant un bon niveau.
En dépit d’un processus rigoureux, il s’agit d’une science humaine dont certains aspects demeurent éminemment subjectifs, la sélection cherche donc à se projeter au-delà de l’école de formation initiale et se positionne sur le potentiel technique mais aussi psychologique du candidat. L’agrément prononcé est de fait une prise de risque assumée par le tandem sélectionneur/formateur dont le travail conjoint est depuis de nombreuses années fondé sur la confiance accordée à priori à la validité du pronostic de sélection. Cette confiance, qui s’appuie sur des échanges réguliers entre sélectionneurs et formateurs, explique en partie pourquoi le processus de formation vise autant que de raison, à résoudre les problèmes rencontrés par l’élève en formation.
Remerciements : le chef du centre.
Aujourd’hui appelée "section d’évaluation des candidats aux métiers de l’aérocombat" (SÉCMA), sa mission est de sélectionner diverses spécialités d’aérocombattants :
- les pilotes d’hélicoptère et d’avion : OSCP (officiers sous contrat pilote), OPH (observateur pilote d’hélicoptère : ce sont les officiers des armes directs et semi-directs ) et les pilotes de la Gendarmerie,
- les météorologues, les contrôleurs de la sécurité aérienne (CSA) et les préparateurs missions (PM),
- les mécaniciens navigant sur hélicoptère de manœuvre et d'assaut (HMA),
- les pilotes de drone tactique du 61e régiment d'artillerie.
Afin d’évaluer ce potentiel, la SÉCMA utilise trois types d’outils :
- une batterie de tests psychotechniques et de questionnaires de connaissances,
- les entretiens, l’un avec l’officier métier, l’autre avec l’officier psychologue,
- la plateforme de simulateur d’hélicoptère pour les candidats pilotes, les pilotes de drones ainsi que les préparateurs mission.
- un chef de centre, un adjoint pilote d’hélicoptère et chef de patrouille et un moniteur pilote chargé d’évaluer le niveau psychomoteur des candidats,
- un officier psychologue, un planificateur et un responsable de la passation des tests psychotechniques.
« Tout se joue dans les commencements » est la devise de la direction de la formation initiale à l’aérocombat. Elle correspond à la mission de la SÉCMA qui vise à garantir le niveau de qualité souhaité pour recruter les différents métiers de l’aérocombat.
Avec un taux de sélection exigeant et sélectif, il faut par exemple tester annuellement au moins 350 candidats OSCP pour sélectionner 35 élèves-pilotes présentant un bon niveau.
En dépit d’un processus rigoureux, il s’agit d’une science humaine dont certains aspects demeurent éminemment subjectifs, la sélection cherche donc à se projeter au-delà de l’école de formation initiale et se positionne sur le potentiel technique mais aussi psychologique du candidat. L’agrément prononcé est de fait une prise de risque assumée par le tandem sélectionneur/formateur dont le travail conjoint est depuis de nombreuses années fondé sur la confiance accordée à priori à la validité du pronostic de sélection. Cette confiance, qui s’appuie sur des échanges réguliers entre sélectionneurs et formateurs, explique en partie pourquoi le processus de formation vise autant que de raison, à résoudre les problèmes rencontrés par l’élève en formation.
Remerciements : le chef du centre.
COMMANDANTS DU CENTRE |
DATES |
Lieutenant-colonel BARATON Lieutenant-colonel VAUTE Jean-Marie Lieutenant-colonel LEBET James Lieutenant-colonel LEVEL Fabrice Commandant CARTROUX Fabien Lieutenant-colonel LEBET James Lieutenant-colonel MARTIN Michel Lieutenant-colonel Thomas O. |
1999 à 2002 2002 à 2005 2005 à 2008 2008 à 2011 2011 à 2012 2012 à 2017 2017 à 2020 2020 à 2022 |
La salle de test pour les candidats ALAT. À droite, la "plateforme", cockpit d'hélicoptère servant à évaluer les capacités des candidats (photos SÉCMA).