PRÉSENTATION DE LA SA318 C ALOUETTE II
SA318 C n° 2156/BBN, vu au Luc en 2000 (photo Marc BONAS).
Préambule.
Malgré le succès commercial de la SE3130, il a été jugé nécessaire de faire évoluer la formule.
Ainsi, la turbine ARTOUSTE a été remplacée par une turbine ASTAZOU.
Le nouvel appareil (en réalité assemblé sur la base de la SE3130 n° 02), nommé SA3180, a fait son premier vol le 31 janvier 1961.
En 1967, naissance de la SA318 version C dont la motorisation a été améliorée en puissance et la masse portée à 1 650 Kg.
Comme pour les SE3130, ces hélicoptères se sont vus attribuer 2 numéros :
Face aux limites de l'ARTOUSTE, l'armée de Terre a été intéressée par cette nouvelle machine à la fois plus sobre et plus puissante qui, par ailleurs, lui a permis de mettre sur pied les premières unités ayant un réelle capacité antichar et de pouvoir réenvisager le déploiement à l'étranger (Djibouti en 1972 et au Liban en 1978).
Pour cela, 54 exemplaires (13 SA3180 et 41 SA318 C) ont été acquis et ont été livrés entre 1962 et 1972. Dans ce cadre, 3 (n° 1946, 1949 et 1952) sont la conséquence d'un échange contre 9 DJINN avec le constructeur.
Pour mémoire :
En novembre 1970, il a été décidé d'uniformiser le parc en mettant les SA3180 au standard SA318 C.
Les travaux ont été répartis entre l'AIA de Clermont-Ferrand (réalisés lors des visites "IRAN") et les ateliers de l'établissement de Montauban (réalisés lors des visites périodiques).
Après une carrière assez discrète, des GALCA/GALDIV de 1964 au GHL de 1998, le retrait des dernières ASTAZOU a été prononcé en septembre 2000.
ALOUETTE EVASAN.
Comme pour la SE3130, deux possibilités :
ALOUETTE armée.
Elle pouvait emporter 4 missiles antichar SS-11 (plutôt 2 en service courant).
Engins pilotés en télécommande manuelle (T.C.M.) depuis la place gauche grâce à la lunette APX 185 et à un mini manche. Les missiles ont été fixés sur rampe d’accrochage individuelle ; l'ensemble porté par une poutre dépassant de chaque côté de l'aéronef.
Pour l'appui feu léger, une mitrailleuse AA-52 de calibre 7,5 mm ou ANF1 de calibre 7,62 mm pouvait être montée sur un trépied SAMM 423 installé en sabord gauche. Elle était servie depuis la place arrière.
ALOUETTE "montagne".
Équipée d'une paire de skis larges de la marque FENWICK bien plus adapté que le filet utilisé sur la SE3130.
ALOUETTE utilisée comme plateforme photo.
Hormis la capacité d'embarquer le classique appareil photographique K-24, il a été possible d'entraîner les artilleurs-opérateurs du système de reconnaissance NORD AVIATION R-20. Pour ce faire, un container pouvant porter 3 caméras OMERA a été adapté. Cet ensemble a été monté, suivant besoin, sur le côté gauche. Un opérateur embarqué en place arrière a été chargé du déclenchement des prises de vues.
ALOUETTE sur flotteur.
Expérimentée par le GAM-STAT de Valence, semble-t-il resté sans suite.
Par ailleurs, un filtre anti-sable à été prévu pour les missions en région sablonneuse.
L'ALOUETTE II SA318 C se reconnaît par :
Caractéristiques :
Hélicoptère léger, monorotor. Dimensions :
Équipage :
Remerciements : Marc BONAS, Fabrice SAINT-ARROMAN.
Plan.
Malgré le succès commercial de la SE3130, il a été jugé nécessaire de faire évoluer la formule.
Ainsi, la turbine ARTOUSTE a été remplacée par une turbine ASTAZOU.
Le nouvel appareil (en réalité assemblé sur la base de la SE3130 n° 02), nommé SA3180, a fait son premier vol le 31 janvier 1961.
En 1967, naissance de la SA318 version C dont la motorisation a été améliorée en puissance et la masse portée à 1 650 Kg.
Comme pour les SE3130, ces hélicoptères se sont vus attribuer 2 numéros :
- le premier donné par le constructeur,
- le second chronologique attribué au rythme des livraisons à l'armée.
Face aux limites de l'ARTOUSTE, l'armée de Terre a été intéressée par cette nouvelle machine à la fois plus sobre et plus puissante qui, par ailleurs, lui a permis de mettre sur pied les premières unités ayant un réelle capacité antichar et de pouvoir réenvisager le déploiement à l'étranger (Djibouti en 1972 et au Liban en 1978).
Pour cela, 54 exemplaires (13 SA3180 et 41 SA318 C) ont été acquis et ont été livrés entre 1962 et 1972. Dans ce cadre, 3 (n° 1946, 1949 et 1952) sont la conséquence d'un échange contre 9 DJINN avec le constructeur.
Pour mémoire :
- la SE3130 n° 1636 a été transformée en SA3180 et est devenue le premier exemplaire destiné à l'ALAT,
- les 2 autres armées n'ont pas été équipées de SA3180. Cependant, en 1969, lors des événements survenus au Tchad, l'armée de l'Air a mis sur pied une formation spécifique et, pour cela, a sollicité le prêt de plusieurs exemplaires qui, hormis la casse, seront restitués entre 1972 et 1977 ; au total, 8 "ASTAZOU" ont été concernées (n° 1771, 1784, 1798, 1800, 1946, 1949, 2021 et 2165 ; les 1800 et 1946 ayant été détruites).
En novembre 1970, il a été décidé d'uniformiser le parc en mettant les SA3180 au standard SA318 C.
Les travaux ont été répartis entre l'AIA de Clermont-Ferrand (réalisés lors des visites "IRAN") et les ateliers de l'établissement de Montauban (réalisés lors des visites périodiques).
Après une carrière assez discrète, des GALCA/GALDIV de 1964 au GHL de 1998, le retrait des dernières ASTAZOU a été prononcé en septembre 2000.
ALOUETTE EVASAN.
Comme pour la SE3130, deux possibilités :
- installation amovible, sur chacun des côtés, d'une civière SIREN,
- installation d'une civière pliable en toile à l'intérieur de la cabine, côté gauche (le siège chef de bord, les manches cyclique et collectif étaient enlevés, et le siège en toile arrière gauche rabattu).
ALOUETTE armée.
Elle pouvait emporter 4 missiles antichar SS-11 (plutôt 2 en service courant).
Engins pilotés en télécommande manuelle (T.C.M.) depuis la place gauche grâce à la lunette APX 185 et à un mini manche. Les missiles ont été fixés sur rampe d’accrochage individuelle ; l'ensemble porté par une poutre dépassant de chaque côté de l'aéronef.
Pour l'appui feu léger, une mitrailleuse AA-52 de calibre 7,5 mm ou ANF1 de calibre 7,62 mm pouvait être montée sur un trépied SAMM 423 installé en sabord gauche. Elle était servie depuis la place arrière.
ALOUETTE "montagne".
Équipée d'une paire de skis larges de la marque FENWICK bien plus adapté que le filet utilisé sur la SE3130.
ALOUETTE utilisée comme plateforme photo.
Hormis la capacité d'embarquer le classique appareil photographique K-24, il a été possible d'entraîner les artilleurs-opérateurs du système de reconnaissance NORD AVIATION R-20. Pour ce faire, un container pouvant porter 3 caméras OMERA a été adapté. Cet ensemble a été monté, suivant besoin, sur le côté gauche. Un opérateur embarqué en place arrière a été chargé du déclenchement des prises de vues.
ALOUETTE sur flotteur.
Expérimentée par le GAM-STAT de Valence, semble-t-il resté sans suite.
Par ailleurs, un filtre anti-sable à été prévu pour les missions en région sablonneuse.
L'ALOUETTE II SA318 C se reconnaît par :
- l'absence, sur le côté droit, de la gaine de chauffage cabine,
- le feu anticollision inférieur fixé sous la poutre de queue,
- la turbine ASTAZOU qui présente une entrée d'air annulaire.
Caractéristiques :
Hélicoptère léger, monorotor. Dimensions :
- longueur hors tout (rotor tournant) : 12,10 m,
- longueur hors tout (pales repliées) : 9,75 m,
- largeur hors tout : 2,38 m,
- hauteur : 2,75 m,
- diamètre du rotor principal : 10,2 m,
- diamètre du rotor de queue : 1,91 m.
- masse à vide : 970 kg,
- charge utile (au niveau de la mer avec 1 pilote + 1 passager) : 760 kg,
- masse totale maximale : 1 650 kg.
- type de carburant : kérosène TRO (F35-F34),
- 580 l avec réservoir cubique, consommable 565 l.
- 575 l avec réservoir quadrilobique (mis en place suite à AMS 952), consommable 573 l.
Équipage :
- 1 pilote et 1 observateur.
- VHF : TRAP 30,
- HF : TRAP 113 avec système HOMING,
- téléphone de bord : TFAP 6.
- vitesse de croisière au niveau de la mer : 160 km/h,
- vitesse maximale au niveau de la mer : 185 km/h,
- vitesse ascensionnelle : 6,6 m/s,
- plafond pratique : 4 500 m,
- plafond en vol stationnaire DES : 1 550 m,
- plafond en vol stationnaire HES : 920 m,
- distance franchissable au niveau de la mer (avec 1 pilote + 1 passager) : 680 km,
- distance franchissable au niveau de la mer (avec 1 pilote + 4 passagers) : 320 km,
- autonomie en vol de croisière normale au niveau de la mer (avec 1 pilote + 1 passager) : 4 h 15,
- autonomie en vol de croisière normale au niveau de la mer (avec 1 pilote + 4 passagers) : 2 h 00.
- observation et liaison, évacuation sanitaire, et sling,
- combat antichar avec 4 missiles filoguidés SS-11.
- 1 turbine Turbomeca "Astazou IIAA",
- vitesse de rotation : 43 500 t/mn,
- puissance thermique installée : 530 ch,
- puissance maximale continue : 360 ch,
- consommation horaire : 130 l/h à 170 km/h.
Remerciements : Marc BONAS, Fabrice SAINT-ARROMAN.
Plan.