PRÉSENTATION DE LA SA342 M GAZELLE
SA342 M n° 4066/BQJ du 5e RHC (photo X, collection Christian MALCROS).
Préambule.
Étant une version améliorée de la SA341 F, cet hélicoptère n'a pas fait l'objet d'une demande émise par la France. Il s'agit d'une version développée par le constructeur pour l'export et qui a été adoptée par l'armée française.
Elle a été commandée pour suppléer la SA341 dont la motorisation a toujours été faible pour un hélicoptère armé.
Initialement, le marché était de 128 exemplaires de la version M. En final, 159 machines ont été livrées à l'ALAT entre février 1980 et juillet 1988.
La série a été numérotée dans 2 tranches de numéros, en 3000 et en 4000.
Selon la presse spécialisée de l'époque, le 9 juin 1980, la première GAZELLE SA342 M livrée à l'ALAT a été la n° 3475. Dans les faits, depuis le 10 avril, la n° 3474 était déjà présente au 2e RHC. Plus tard, après 1989, un lot de 30 hélicoptères de la version L1 a été acquit.
Par ailleurs, la n° 3476, code CAB, est certainement la seule GAZELLE de l'ALAT qui apparaît dans un film ; dans la séquence d'introduction de "forces spéciales", réalisé par S. RYBOJAD en 2011.
Tout comme avec la SA341, pour répondre aux nombreux besoins, plusieurs adaptations, définissant autant de versions, ont été mises en service :
Installation à bord : sans changement par rapport à la SA341 F.
Plus tard, une partie du parc a servi pour la version améliorée dite M1.
Le reliquat du parc, une fois désarmé, a donné naissance à la version dite Ma.
L'équipement de base a toujours été le système d'arme antichar HOT.
La décision d'améliorer le système par le rajout de la capacité "nuit" grâce à l'imagerie thermique remonte à l'année 1980. Les essais ont débuté en juin 1990 dont une partie avec la machine n° 4059, immatriculée F-MBSV/F-ZKCV.
72 hélicoptères SA342 M HOT ont été modifiés chez EUROCOPTER et les livraisons ont débuté à partir de 1996.
Installation à bord :
Le viseur APX M397 a été remplacé par une tête de visée offrant plusieurs voies (l'optique normale, la voie thermique avec une caméra VICTOR de TRT, le télémètre LASER et le localisateur infrarouge pour le missile). L'écran de visualisation SAGEM a été rajouté devant le tireur-chef de bord ; le boîtier de commande et de sélection des missiles a été déplacé dessous. Le pilote automatique a été amélioré avec un coupleur de vol stationnaire.
La masse maximale de l’hélicoptère ayant été augmentée notablement, il a été indispensable d'équiper les VIVIANE avec des pales d'hélicoptère AS555 FENNEC. Par ailleurs, la seule masse de quelques 59 Kg au-dessus de la tête du chef de bord-tireur représente un risque avéré en cas de crash.
En 2021, cette version armée de la GAZELLE est toujours en service.
Des VIVIANE, également déséquipées de leur système d'arme HOT, ont servi pour l'observation thermique.
Les essais, étalés entre 1989 et 1993, du système d'arme sol-air SATCP (sol-air très courte portée) MISTRAL de MATRA, adapté en tant qu'AATCP (air-air) ont permis la validation du concept.
Dans ce cadre, la GAZELLE SA342 M n° 4049 a servi pour les essais.
Puis le chantier d'intégration sur 30 hélicoptères a été confié à l'atelier industriel de l'Air (AIA) de Clermont-Ferrand.
Pour cela, l'ALAT a bénéficié d'un parc supplémentaire, livré entre mai 1989 et février 1991 et issu d'un contrat pour 30 SA342 L1 prévu vers l'exportation, puis annulé.
La tranche des numéros de série a été du n° 4205 au n° 4234
Les premiers hélicoptères ainsi armés ont rejoint, le 18 juin 1996, le 1er RHC pour débuter la phase d'expérimentation.
Après février 2006, comme pour les VIVIANE, il a été indispensable de monter des pales d'hélicoptère AS555 FENNEC. Cette opération a été effectuée lors des VP (visites périodiques).
Progressivement, à partir de 2007, ces hélicoptères ont été désarmés et sont devenus des SA342 Ma.
Installation à bord :
2 paniers lance-missiles (PLM), pour 2 missiles chacun, placés sur la classique poutre cylindrique traversante en arrière de la cabine.
Le pilote disposait, pour le tir, du viseur SEXTANT T200.
La place chef de bord était équipée de la lunette APX M334 ATHOS. Le boîtier de commande missiles (BCM) était également en place gauche, tout en étant asservi à la visée du T200.
Les anciennes SA342 L1 MISTRAL, également désarmées, ont intégré cette version.
En 2020, cette version de la GAZELLE est toujours en service.
L'idée a été d'adopter une mitrailleuse hexatubes de calibre 7,62 mm.
Deux versions se sont présentées, la M134 D de chez DILLON AEROSPACE et la M134 G de chez GARWOOD INDUSTRIES et 2 cas d'installations ont été étudiés, pour le tir en sabord ou pour le tir axial.
Après une intégration réalisée chez Airbus Industrie et malgré une première tentative en 2008 et des essais limités en 2014, il faudra attendre début 2017 pour procéder aux premiers essais réels de tir en sabord à partir de la GAZELLE SA342 Ma n° 4225.
L’installation sur l’ensemble du parc de machines dédiées a été confiée aux ateliers du SIAé.
Installation à bord :
Banquette retirée, avec la présence d'un caisson de 3 000 cartouches, le tireur seul en place arrière met en œuvre l'arme qui est fixée sur un bras articulé à partir du sabord droit.
Utilisée pour la phase de transformation sur SA342.
La banquette arrière et les 4 portes enlevées. Un bras articulé-stabilisateur (dit bras STRIKE développé par la société française COSE), monté en sabord droit, permet le tir avec les divers fusils de précision de calibre 12,7 mm (l’HECATE de chez P.G.M. ou le M82 de chez BARRET FIREARMS).
Après 1992, le principe d'entraînement a été reconduit lorsque l'armée de Terre a pris en compte ses nouveaux CL289. Cependant, le container a été revu afin d'embarquer simultanément la caméra ZEISS et le capteur thermique SAT Corsaire. Lors des opérations en ex-Yougoslavie, il est apparu utile de pouvoir employer cet ensemble (GAZELLE plus bidon photo) pour des missions réelles de reconnaissance.
Au milieu des années 1990, le parc a subi une évolution pour permettre l'emploi des jumelles de vision nocturne. Les divers instruments du tableau de bord ont été pourvus de graduations et d'aiguilles fluorescentes. L'intérieur de la cabine a été peint en noir mat. Les feux de formation ont été passés en bas niveau. En parallèle, les 4 antennes HOMING ont été retirées et 2 coupe-câbles ont été installés.
Entre 2010 et 2011, le parc a subi une autre évolution pour lui permettre de suivre la nouvelle réglementation aérienne. Pour ce faire, un poste VHF 422D de chez ROCKWELL-COLLINS a remplacé les TRAPP 113. Le poste UHF/VHF SATURN a été amélioré. Un IFF mode 5 et un enregistreur de paramètres ont aussi été installés. Le tout accompagné d'une homogénéisation de l'ensemble des pupitres.
Suivant besoin (engagements sur des territoires extérieurs : Tchad, Djibouti, Golfe), un filtre anti-sable de forme annulaire peut être placé sur l'entrée d'air du moteur.
Autoprotection.
L'autoprotection contre les missiles à guidage infrarouge comprend :
La SA342 est reconnaissable par :
Décoration :
À la livraison :
- ces 3 bandes blanches ont été reportées sur le dessous de la cabine, dans le sens de la largeur,
- à l'avant, une seule bande peinte verticalement sur la trappe batterie,
- numéro d'ordre dans la formation reporté en grands chiffres blancs sur la dérive.
Depuis quelques années, la participation aux "TIGER MEETS" est l'occasion de décorer spécialement une machine comme :
Caractéristiques
Dimensions :
Remerciements : Marc BONAS, Fabrice SAINT-ARROMAN.
Plan.
Étant une version améliorée de la SA341 F, cet hélicoptère n'a pas fait l'objet d'une demande émise par la France. Il s'agit d'une version développée par le constructeur pour l'export et qui a été adoptée par l'armée française.
Elle a été commandée pour suppléer la SA341 dont la motorisation a toujours été faible pour un hélicoptère armé.
Initialement, le marché était de 128 exemplaires de la version M. En final, 159 machines ont été livrées à l'ALAT entre février 1980 et juillet 1988.
La série a été numérotée dans 2 tranches de numéros, en 3000 et en 4000.
Selon la presse spécialisée de l'époque, le 9 juin 1980, la première GAZELLE SA342 M livrée à l'ALAT a été la n° 3475. Dans les faits, depuis le 10 avril, la n° 3474 était déjà présente au 2e RHC. Plus tard, après 1989, un lot de 30 hélicoptères de la version L1 a été acquit.
Par ailleurs, la n° 3476, code CAB, est certainement la seule GAZELLE de l'ALAT qui apparaît dans un film ; dans la séquence d'introduction de "forces spéciales", réalisé par S. RYBOJAD en 2011.
Tout comme avec la SA341, pour répondre aux nombreux besoins, plusieurs adaptations, définissant autant de versions, ont été mises en service :
- GAZELLE SA342 M HOT "jour".
Installation à bord : sans changement par rapport à la SA341 F.
Plus tard, une partie du parc a servi pour la version améliorée dite M1.
Le reliquat du parc, une fois désarmé, a donné naissance à la version dite Ma.
- GAZELLE SA342 M1 HOT "VIVIANE".
L'équipement de base a toujours été le système d'arme antichar HOT.
La décision d'améliorer le système par le rajout de la capacité "nuit" grâce à l'imagerie thermique remonte à l'année 1980. Les essais ont débuté en juin 1990 dont une partie avec la machine n° 4059, immatriculée F-MBSV/F-ZKCV.
72 hélicoptères SA342 M HOT ont été modifiés chez EUROCOPTER et les livraisons ont débuté à partir de 1996.
Installation à bord :
Le viseur APX M397 a été remplacé par une tête de visée offrant plusieurs voies (l'optique normale, la voie thermique avec une caméra VICTOR de TRT, le télémètre LASER et le localisateur infrarouge pour le missile). L'écran de visualisation SAGEM a été rajouté devant le tireur-chef de bord ; le boîtier de commande et de sélection des missiles a été déplacé dessous. Le pilote automatique a été amélioré avec un coupleur de vol stationnaire.
La masse maximale de l’hélicoptère ayant été augmentée notablement, il a été indispensable d'équiper les VIVIANE avec des pales d'hélicoptère AS555 FENNEC. Par ailleurs, la seule masse de quelques 59 Kg au-dessus de la tête du chef de bord-tireur représente un risque avéré en cas de crash.
En 2021, cette version armée de la GAZELLE est toujours en service.
- GAZELLE SA342 M/M1 de reconnaissance.
Des VIVIANE, également déséquipées de leur système d'arme HOT, ont servi pour l'observation thermique.
- GAZELLE SA342 L1 "MISTRAL", nommée ponctuellement SA342 ML1.
Les essais, étalés entre 1989 et 1993, du système d'arme sol-air SATCP (sol-air très courte portée) MISTRAL de MATRA, adapté en tant qu'AATCP (air-air) ont permis la validation du concept.
Dans ce cadre, la GAZELLE SA342 M n° 4049 a servi pour les essais.
Puis le chantier d'intégration sur 30 hélicoptères a été confié à l'atelier industriel de l'Air (AIA) de Clermont-Ferrand.
Pour cela, l'ALAT a bénéficié d'un parc supplémentaire, livré entre mai 1989 et février 1991 et issu d'un contrat pour 30 SA342 L1 prévu vers l'exportation, puis annulé.
La tranche des numéros de série a été du n° 4205 au n° 4234
Les premiers hélicoptères ainsi armés ont rejoint, le 18 juin 1996, le 1er RHC pour débuter la phase d'expérimentation.
Après février 2006, comme pour les VIVIANE, il a été indispensable de monter des pales d'hélicoptère AS555 FENNEC. Cette opération a été effectuée lors des VP (visites périodiques).
Progressivement, à partir de 2007, ces hélicoptères ont été désarmés et sont devenus des SA342 Ma.
Installation à bord :
2 paniers lance-missiles (PLM), pour 2 missiles chacun, placés sur la classique poutre cylindrique traversante en arrière de la cabine.
Le pilote disposait, pour le tir, du viseur SEXTANT T200.
La place chef de bord était équipée de la lunette APX M334 ATHOS. Le boîtier de commande missiles (BCM) était également en place gauche, tout en étant asservi à la visée du T200.
- GAZELLE SA342 Ma dite de "commandement".
Les anciennes SA342 L1 MISTRAL, également désarmées, ont intégré cette version.
En 2020, cette version de la GAZELLE est toujours en service.
- GAZELLE SA342 "GATLING".
L'idée a été d'adopter une mitrailleuse hexatubes de calibre 7,62 mm.
Deux versions se sont présentées, la M134 D de chez DILLON AEROSPACE et la M134 G de chez GARWOOD INDUSTRIES et 2 cas d'installations ont été étudiés, pour le tir en sabord ou pour le tir axial.
Après une intégration réalisée chez Airbus Industrie et malgré une première tentative en 2008 et des essais limités en 2014, il faudra attendre début 2017 pour procéder aux premiers essais réels de tir en sabord à partir de la GAZELLE SA342 Ma n° 4225.
L’installation sur l’ensemble du parc de machines dédiées a été confiée aux ateliers du SIAé.
Installation à bord :
Banquette retirée, avec la présence d'un caisson de 3 000 cartouches, le tireur seul en place arrière met en œuvre l'arme qui est fixée sur un bras articulé à partir du sabord droit.
- GAZELLE SA342 M dite "école".
Utilisée pour la phase de transformation sur SA342.
- GAZELLE SA342 embarquant un tireur d'élite.
La banquette arrière et les 4 portes enlevées. Un bras articulé-stabilisateur (dit bras STRIKE développé par la société française COSE), monté en sabord droit, permet le tir avec les divers fusils de précision de calibre 12,7 mm (l’HECATE de chez P.G.M. ou le M82 de chez BARRET FIREARMS).
- GAZELLE SA342 M utilisée comme plateforme photo.
Après 1992, le principe d'entraînement a été reconduit lorsque l'armée de Terre a pris en compte ses nouveaux CL289. Cependant, le container a été revu afin d'embarquer simultanément la caméra ZEISS et le capteur thermique SAT Corsaire. Lors des opérations en ex-Yougoslavie, il est apparu utile de pouvoir employer cet ensemble (GAZELLE plus bidon photo) pour des missions réelles de reconnaissance.
- GAZELLE SA342 M "montagne".
- GAZELLE SA342 M dite "lisse" ou hélicoptère non armé (HNA).
Au milieu des années 1990, le parc a subi une évolution pour permettre l'emploi des jumelles de vision nocturne. Les divers instruments du tableau de bord ont été pourvus de graduations et d'aiguilles fluorescentes. L'intérieur de la cabine a été peint en noir mat. Les feux de formation ont été passés en bas niveau. En parallèle, les 4 antennes HOMING ont été retirées et 2 coupe-câbles ont été installés.
Entre 2010 et 2011, le parc a subi une autre évolution pour lui permettre de suivre la nouvelle réglementation aérienne. Pour ce faire, un poste VHF 422D de chez ROCKWELL-COLLINS a remplacé les TRAPP 113. Le poste UHF/VHF SATURN a été amélioré. Un IFF mode 5 et un enregistreur de paramètres ont aussi été installés. Le tout accompagné d'une homogénéisation de l'ensemble des pupitres.
Suivant besoin (engagements sur des territoires extérieurs : Tchad, Djibouti, Golfe), un filtre anti-sable de forme annulaire peut être placé sur l'entrée d'air du moteur.
Autoprotection.
L'autoprotection contre les missiles à guidage infrarouge comprend :
- un déviateur de jet (gaz d’échappement) en résine adaptable sur la tuyère ; cet accessoire n'est pas porté en permanence,
- un système DAR (détecteur d'alerte radar) composés de 4 capteurs, 2 devant sur un support rajouté au niveau de la trappe batterie et 2 autres fixés sur l'arrière du Fenestron, ou bien, un système DAM (détecteur d'alerte missile) composés de 2 "patchs" fixés sur la bulle, côtés gauche et droit et 2 autres fixés à l'arrière du Fenestron,
- en complément, de chaque côté à l'aplomb de la BTP, présence d'une semelle pour la connexion d'un pack de 16 leurres.
La SA342 est reconnaissable par :
- la présence du carénage de l'antenne Doppler RDN 80B installé à la racine de la poutre de queue,
- un "trou d'homme" de forme carrée sur le côté droit, en arrière de la cabine,
- l'orifice de la vanne de décharge du turbomoteur présent sur le carénage moteur, côté droit,
- à l'intérieur par la présence d'un pilote automatique SFIM 85G et du calculateur NADIR de chez CROUZET.
Décoration :
À la livraison :
- comme tous les véhicules de l'armée de Terre, revêtues uniformément d'une couleur vert armée HRI (haute réflectance infrarouge),
- en supplément de l’absence de l’insigne de l’arme, des marque et type de l’aéronef, l’application de tout marquage personnel et insigne d'unité a été proscrit,
- 3 lettres du code reportées en blanc sous les portes principales,
- des 2 côtés, cocardes centrées sur la poutre de queue,
- sur la porte arrière gauche, symbole croix rouge marquant la présence, à l'intérieur, de la trousse de secours,
- numéro de série peint en noir sur le nez.
- apparition du marquage "armée de TERRE" sur la poutre de queue, entraînant le déplacement de la cocarde vers l'avant,
- sur la dérive, autocollant du logo bleu-blanc-rouge de l'armée de Terre et inscription SA342 M en noir,
- à-peu-près à partir de ce moment, dernière lettre du code reportée sur le nez ainsi que sur le carénage du Doppler.
- application du camouflage trois tons (vert-marron et noir) dit centre Europe ou bien FAR,
- les lettres de codes sont restées en blanc ou bien sont passées en noir.
- pour les opérations en Afghanistan, le marquage armée de TERRE et les cocardes ont été retirés.
- camouflage 2 tons, ocre et marron. Le reste sans changement.
- que ce soit en vert ou bien en camouflé, rajout de bandes autocollantes en orange anticollision (dessous et dessus cabine, nez, plan fixe, dérive et une large bande ceinturant le poutre de queue).
- machine entièrement repeinte en blanc,
- avec ou sans cocardes, avec ou sans code,
- lettres "UN" sur les portes et sur la dérive ; marquages "UNITED NATIONS" en noir sur la poutre de queue. Drapeau des Nations unies à la suite.
- pour la guerre du golfe:
- ces 3 bandes blanches ont été reportées sur le dessous de la cabine, dans le sens de la largeur,
- à l'avant, une seule bande peinte verticalement sur la trappe batterie,
- numéro d'ordre dans la formation reporté en grands chiffres blancs sur la dérive.
- au Kosovo (KFOR 1999-2010) :
Depuis quelques années, la participation aux "TIGER MEETS" est l'occasion de décorer spécialement une machine comme :
- en 2003 : n° 3964,
- en 2016 : n° 3862 et n° 4145,
- en 2017 : n° 4145,
- en 2018 : n° 4084,
- en 2019 : n° 3476.
Caractéristiques
Dimensions :
- longueur (rotor tournant) : 11,972 m,
- longueur fuselage : 9,533 m,
- hauteur : 3,19 m,
- largeur (pales repliées) : 2,04 m,
- diamètre rotor principal : 10,50 m,
- diamètre rotor anticouple : 0,69 m.
- masse maximale : 1 900 kg, (2 100 kg, pour la SA342 L1 AATCP),
- masse à vide : 968 kg.
- un pilote plus quatre passagers ou 700 kg à l'élingue.
- un turbomoteur Turboméca Astazou XIV M :
- puissance maximale : 870 ch,
- puissance maximale au décollage : 600 ch.
- kérosène TR.0, TR.4, TR.5,
- lubrifiant : AIR 3513, AIR 3514,
- capacité réservoir : 545 l/431 kilos,
- consommation : 270 l/h avec 4 HOT.
- vitesse maximale (VNE) : 310 km/h,
- vitesse de croisière au niveau de la mer : 240 km/h,
- vitesse ascensionnelle au niveau de la mer : 8,5 m/s,
- plafond pratique : 3 650 m,
- distance franchissable au niveau de la mer : 400 km avec 4 HOT ,
- autonomie: 2 h 30 avec 4 HOT.
- 4 missiles antichar HOT guidés par télécommande automatique à infrarouge par fils de 4 000 mètres de portée.
- VHF-MA TRAP 138,
- VHF-FM TRAP 113 , puis VHF 422D de chez ROCKWELL-COLLINS
- UHF : TRAP 137,
- radio compas,
- sonde altimétrique,
- double horizon artificiel,
- système de navigation autonome NADIR + Doppler,
- IFF.
Remerciements : Marc BONAS, Fabrice SAINT-ARROMAN.
Plan.