PRÉSENTATION DU PIPER L-18C
Photo : Alain CROSNIER.
Présentation.
Après la seconde guerre mondiale et malgré l'abondance du surplus de guerre, la firme PIPER a maintenu sa production et a proposé une évolution du CUB J-3/L-4, le SUPER CUB PA-18 propulsé par un moteur de 90 ch. Ce modèle a donné naissance à la version militaire, le L-18 avion léger d'observation et de liaison.
En 1951, afin de remplacer les L-4 vieillissants et les MS-500 bien usés que l'armée de l'Air consentait à lui mettre à disposition, profitant du MDAP (PAM), l'aviation d'observation d'artillerie a passé une commande pour 352 exemplaires de L-18C.
Ce parc conséquent a permis d'équiper et d'homogénéiser toutes les unités de l'ALOA. Cependant, aucun avion n'a été déployé en Indochine.
Cet avion simple a été employé pour toutes les missions classiques, sauf pour l'évacuation sanitaire, mais a été utile pour l'enseignement du pilotage de base dans les écoles de Mayence et de Dax. En complément, pour permettre l'entraînement des réservistes, des PIPER ont été détachés au sein d'aéro-clubs.
Par ailleurs, 16 avions ont été adaptés pour le remorquage de cibles.
Après le rapatriement d'Algérie, le L-18 a continué à être employé dans des missions secondaires tout étant remis en ligne pour l’instruction au pilotage au sein de l’école de Dax, entre 1963 et 1965, suite à l’interdiction d’emploi des NORD 3202.
Le retrait des derniers exemplaires a été conduit en 1970.
Au départ sans démarreur ni réseau électrique de bord, le poste radio, nécessaire aux communications avec les troupes au sol, fonctionnait uniquement sur piles.
Comme les avions ont été livrés avec un réservoir d'essence présent dans l'aile gauche, à partir de 1956, un deuxième réservoir a été installé dans l'aile droite.
Entre 1963 et 1965, 101 avions ont été équipés d’une génératrice de courant. Cet équipement placé sur le dessus du moteur a nécessité la modification du capot.
Anecdote : Comme cet avion a été largement répandu en Algérie et a été très souvent présent lors de l’assistance des troupes au sol, le nom de PIPER est passé dans le langage courant et, même, dans le langage radio. Ainsi à cette époque, tout appareil (léger) d’observation a été nommé "PIPER".
Caractéristiques.
Dimensions :
Armement : non.
Longueur piste atterrissage :
Carburant :
Plan :
Après la seconde guerre mondiale et malgré l'abondance du surplus de guerre, la firme PIPER a maintenu sa production et a proposé une évolution du CUB J-3/L-4, le SUPER CUB PA-18 propulsé par un moteur de 90 ch. Ce modèle a donné naissance à la version militaire, le L-18 avion léger d'observation et de liaison.
En 1951, afin de remplacer les L-4 vieillissants et les MS-500 bien usés que l'armée de l'Air consentait à lui mettre à disposition, profitant du MDAP (PAM), l'aviation d'observation d'artillerie a passé une commande pour 352 exemplaires de L-18C.
Ce parc conséquent a permis d'équiper et d'homogénéiser toutes les unités de l'ALOA. Cependant, aucun avion n'a été déployé en Indochine.
Cet avion simple a été employé pour toutes les missions classiques, sauf pour l'évacuation sanitaire, mais a été utile pour l'enseignement du pilotage de base dans les écoles de Mayence et de Dax. En complément, pour permettre l'entraînement des réservistes, des PIPER ont été détachés au sein d'aéro-clubs.
Par ailleurs, 16 avions ont été adaptés pour le remorquage de cibles.
Après le rapatriement d'Algérie, le L-18 a continué à être employé dans des missions secondaires tout étant remis en ligne pour l’instruction au pilotage au sein de l’école de Dax, entre 1963 et 1965, suite à l’interdiction d’emploi des NORD 3202.
Le retrait des derniers exemplaires a été conduit en 1970.
Au départ sans démarreur ni réseau électrique de bord, le poste radio, nécessaire aux communications avec les troupes au sol, fonctionnait uniquement sur piles.
Comme les avions ont été livrés avec un réservoir d'essence présent dans l'aile gauche, à partir de 1956, un deuxième réservoir a été installé dans l'aile droite.
Entre 1963 et 1965, 101 avions ont été équipés d’une génératrice de courant. Cet équipement placé sur le dessus du moteur a nécessité la modification du capot.
Anecdote : Comme cet avion a été largement répandu en Algérie et a été très souvent présent lors de l’assistance des troupes au sol, le nom de PIPER est passé dans le langage courant et, même, dans le langage radio. Ainsi à cette époque, tout appareil (léger) d’observation a été nommé "PIPER".
Caractéristiques.
Dimensions :
- longueur hors tout : 6,83 m,
- hauteur : 2,04 m,
- envergure : 10,76 m,
- surface de la voilure ; 16,47 m².
- à vide : 375 kg,
- en charge : 680 kg,
- charge utile : 318 kg.
Armement : non.
Longueur piste atterrissage :
- 300 m à 0 m d'altitude,
- 400 m à 500 m d'altitude,
- 500 m à 1 000 m d'altitude.
- vitesse de croisière : 161 km/h,
- vitesse maximum : 180 km/h,
- plafond pratique : 4 800 m,
- rayon d'action en croisière : 580 km. .
Carburant :
- essence : V 80,
- consommation : 19 l/h,
- capacité réservoirs : 80 l, version mono réservoir et 136 l version biréservoir.
- autonomie : 3 heures.
Plan :
Remerciements : Marc BONAS, Fabrice SAINT-ARROMAN.