PRÉSENTATION DU MORANE-SAULNIER MS-500
Photo : Christian MALCROS.
Présentation.
Le MORANE-SAULNIER MS-500 CRIQUET est la version française du FIESELER Fi-156 STORCH (cigogne).
Au cours de la seconde guerre mondiale, lors de l'occupation de la France, plusieurs usines de constructeurs aéronautiques français ont produit des aéronefs pour les allemands. La firme MORANE-SAULNIER, placée sous contrôle de FIESELER, a construit des STORCH dans son usine de Puteaux.
Après la fin des hostilités, la production a été maintenue. Devenu le MS-500 CRIQUET, il a conservé le moteur Argus AS 10 de 8 cylindres en V inversé de 240 ch, a été équipé d’une roulette arrière à la place du simple patin. Par ailleurs, la structure en bois collé et entoilé de l'empennage arrière et des ailes a été remplacée par une structure en alliage.
L’avion, dont les caractéristiques générales n’ont pas été modifiées, a toujours été adapté à toutes sortes de missions telles la liaison, la reconnaissance, la photographie aérienne mais également pour l’évacuation sanitaire. En 1948, après des essais avec le MS-500 n° 738, seulement 75 avions ont été aptes au transport d'un seul brancard, néanmoins de nombreux soldats doivent leur vie à cet avion léger.
L’aviation d’observation d’artillerie, toujours sous la coupe de l’armée de l’Air, a principalement utilisé des MS-500 au sein des GAOA (groupe d’aviation d’observation d’artillerie) de métropole, d’Allemagne et d’Afrique du Nord où ils ont donné la pleine mesure de leurs capacités en appui des forces terrestres. C’est évidemment en Indochine que l’appareil a été le plus largement employé.
Par ailleurs, face au manque de pièces détachées pour les moteurs d’origine allemande et afin de poursuivre la production, le constructeur a étudié des évolutions. Après l’unique essai du MS-500 n° 86 devenu MS-501 à RENAULT 6Q, le moteur en étoile SALMSON 9Abb de 280 ch a été retenu et essayé sur le MS-500 n° 652, donnant ainsi naissance au MS-502.
Hormis ce moteur, la porte d’accès à la cabine de pilotage a été modifiée. D’une ouverture genre porte de voiture, elle a été changée pour s’ouvrir vers le haut.
Il apparaît que quelques unités de l’aviation d’observation d’artillerie, dont au moins le GAOA n° 1 d’Essey-lès-Nancy, ont utilisé cette version.
Pour l'armée de Terre, l’avion a été retiré du service en 1956.
Caractéristiques.
Avion léger d'observation, monomoteur, biplace.
Dimensions :
Armement : non.
Longueur piste atterrissage :
Performances :
Plan.
Le MORANE-SAULNIER MS-500 CRIQUET est la version française du FIESELER Fi-156 STORCH (cigogne).
Au cours de la seconde guerre mondiale, lors de l'occupation de la France, plusieurs usines de constructeurs aéronautiques français ont produit des aéronefs pour les allemands. La firme MORANE-SAULNIER, placée sous contrôle de FIESELER, a construit des STORCH dans son usine de Puteaux.
Après la fin des hostilités, la production a été maintenue. Devenu le MS-500 CRIQUET, il a conservé le moteur Argus AS 10 de 8 cylindres en V inversé de 240 ch, a été équipé d’une roulette arrière à la place du simple patin. Par ailleurs, la structure en bois collé et entoilé de l'empennage arrière et des ailes a été remplacée par une structure en alliage.
L’avion, dont les caractéristiques générales n’ont pas été modifiées, a toujours été adapté à toutes sortes de missions telles la liaison, la reconnaissance, la photographie aérienne mais également pour l’évacuation sanitaire. En 1948, après des essais avec le MS-500 n° 738, seulement 75 avions ont été aptes au transport d'un seul brancard, néanmoins de nombreux soldats doivent leur vie à cet avion léger.
L’aviation d’observation d’artillerie, toujours sous la coupe de l’armée de l’Air, a principalement utilisé des MS-500 au sein des GAOA (groupe d’aviation d’observation d’artillerie) de métropole, d’Allemagne et d’Afrique du Nord où ils ont donné la pleine mesure de leurs capacités en appui des forces terrestres. C’est évidemment en Indochine que l’appareil a été le plus largement employé.
Par ailleurs, face au manque de pièces détachées pour les moteurs d’origine allemande et afin de poursuivre la production, le constructeur a étudié des évolutions. Après l’unique essai du MS-500 n° 86 devenu MS-501 à RENAULT 6Q, le moteur en étoile SALMSON 9Abb de 280 ch a été retenu et essayé sur le MS-500 n° 652, donnant ainsi naissance au MS-502.
Hormis ce moteur, la porte d’accès à la cabine de pilotage a été modifiée. D’une ouverture genre porte de voiture, elle a été changée pour s’ouvrir vers le haut.
Il apparaît que quelques unités de l’aviation d’observation d’artillerie, dont au moins le GAOA n° 1 d’Essey-lès-Nancy, ont utilisé cette version.
Pour l'armée de Terre, l’avion a été retiré du service en 1956.
Caractéristiques.
Avion léger d'observation, monomoteur, biplace.
Dimensions :
- longueur hors tout : 9,292 m,
- hauteur : 3,81 m,
- envergure : 14,25 m.
- à vide : 1,049 t,
- en charge : 1,465 t,
- charge utile : 0,416 t.
Armement : non.
Longueur piste atterrissage :
- 250 m à 0 m d'altitude,
- 400 m à 1 000 m d'altitude,
- utilisation limitée aux missions au-dessous de 1 500 m.
Performances :
- vitesse de croisière : 120 km/h,
- vitesse maximum : 160 km/h,
- autonomie : 4 h 30,
- rayon d’action : 675 km,
- plafond pratique : 3 000 m.
- normales : protection des convois, accompagnement des troupes, guidage de la chasse, PGA volant, reconnaissance à vue ou photo,
- secondaires : liaison opérationnelle, appui feu (grenadage), transport matériel léger, évacuation sanitaire (1 blessé assis ou 2 couchés).
- essence : 80/87 ou 91/96,
- lubrifiant : huile minérale 1120 ou 1100,
- capacité réservoirs : 348 l,
- consommation : 70 l/h.
Plan.
Source : les avions légendaires.
Remerciements : Marc BONAS, Fabrice SAINT-ARROMAN.
Remerciements : Marc BONAS, Fabrice SAINT-ARROMAN.