PRÉSENTATION DU STAMPE SV4 C
Photo : JEAN GRILLON.
Présentation.
Construit en Belgique, par la société STAMPE et VERTONGEN (SV), cet appareil a vu le jour en 1933. En 1939, comme avion de réglage des tirs d'artillerie, il avait fait très bonne impression à l'armée française et il avait été envisagé d'en acheter environ 200 exemplaires. Les événements en ont décidé autrement. À compter de 1952, l'aviation légère d’observation d’artillerie (ALOA) a dû assurer seule la formation de ses pilotes. Le commandement a cherché un appareil spécialement conçu pour l'instruction méthodique et complète au sein du cours pratique d’observation aérienne (CPOA) activé au sein de l’école de Mayence-Finthen, en Allemagne. À l'époque, le seul type d'avion correspondant à cette condition était le STAMPE. Les seuls exemplaires disponibles étaient encore détenus par le service de l'aviation légère et sportive (SALS). Un accord a donc été établi pour un échange de vingt STAMPE SV4 C contre un nombre équivalent de PIPER L-4. Par ailleurs, ce service a accepté également de former, dans son centre de Saint-Yan, les futurs moniteurs de l’armée de Terre soit 4 officiers et 5 sous-officiers.
Construit en Belgique, par la société STAMPE et VERTONGEN (SV), cet appareil a vu le jour en 1933. En 1939, comme avion de réglage des tirs d'artillerie, il avait fait très bonne impression à l'armée française et il avait été envisagé d'en acheter environ 200 exemplaires. Les événements en ont décidé autrement. À compter de 1952, l'aviation légère d’observation d’artillerie (ALOA) a dû assurer seule la formation de ses pilotes. Le commandement a cherché un appareil spécialement conçu pour l'instruction méthodique et complète au sein du cours pratique d’observation aérienne (CPOA) activé au sein de l’école de Mayence-Finthen, en Allemagne. À l'époque, le seul type d'avion correspondant à cette condition était le STAMPE. Les seuls exemplaires disponibles étaient encore détenus par le service de l'aviation légère et sportive (SALS). Un accord a donc été établi pour un échange de vingt STAMPE SV4 C contre un nombre équivalent de PIPER L-4. Par ailleurs, ce service a accepté également de former, dans son centre de Saint-Yan, les futurs moniteurs de l’armée de Terre soit 4 officiers et 5 sous-officiers.
À ces douze appareils sont venus se joindre, en novembre 1953, deux avions supplémentaires provenant de l'AIA d'Alger (n° 1004 et n° 1006), puis en 1954 et 1955, trois autres (n° 58, n° 207 et n° 208) venant de la DTIAé (direction technique et industrielle de l'aéronautique). Ainsi, 17 STAMPE, avec des moteurs différents, auront été en service dans l'ALAT. Fin 1957, 8 des 15 appareils restants sont en place à Mayence, les 7 autres sont en maintenance. Les avions ont progressivement quitté Mayence pour rejoindre l'école de spécialisation de l’ALAT (ESALAT) de Dax. À compter de février 1960, l'école a commencé à les reverser au profit du centre d’instruction des spécialistes de l’ALAT (CISALAT) de Nancy. Les derniers exemplaires ont été réformés entre 1962 et 1964 (9 en 1962, 4 en 1963 et 2 en 1964).
Anecdote.
En 1956, l'armée engagée en Algérie a utilisé le SV4 n° 1007 F-BDKP appartenant à l'aéro-club de Burdeau non loin de Tiaret. Équipé d'une radio type SCR300 sur piles, l'avion a effectué quelques missions d'observation, remplissant ainsi un rôle opérationnel pour lequel il avait retenu l'attention en 1939.
Décoration.
Les appareils ont conservé la livrée argentée appliquée à la sortie d’usine :
Cependant, les quelques photos noir et blanc d’époque ne permettent pas de l’avérer.
À partir de 1955, les STAMPE ont été repeints en vert armée :
Caractéristiques.
Dimensions :
Équipage : 1 pilote, 1 moniteur.
Armement : non.
Performances (à la masse maximale de 769 kg) :
Carburants :
Les moteurs RENAULT 4-P ont été conçus avant la seconde guerre mondiale.
Le 4-Pei, dit « Bengali-Major », de 145 ch, non alimenté pour le vol dos, était le moteur standard.
Après la guerre, quelques améliorations ont été appliquées donnant, entre autres, les :
Plan.
Anecdote.
En 1956, l'armée engagée en Algérie a utilisé le SV4 n° 1007 F-BDKP appartenant à l'aéro-club de Burdeau non loin de Tiaret. Équipé d'une radio type SCR300 sur piles, l'avion a effectué quelques missions d'observation, remplissant ainsi un rôle opérationnel pour lequel il avait retenu l'attention en 1939.
Décoration.
Les appareils ont conservé la livrée argentée appliquée à la sortie d’usine :
- un cercle jaune a été rajouté autour des 6 cocardes,
- code à deux lettres, séparées d’un tiret, en noir sur le fuselage, en avant de la cocarde,
- numéro d’immatriculation armée de Terre (série en 4 000 000) peint en noir sur le gouvernail de direction, ce dernier a porté le drapeau tricolore mais sans le type et le numéro de série inscrits,
- numéro d’ordre dans l’école inscrit en noir dans un cercle blanc sur la dérive,
- aucun insigne.
Cependant, les quelques photos noir et blanc d’époque ne permettent pas de l’avérer.
À partir de 1955, les STAMPE ont été repeints en vert armée :
- toujours avec des cocardes à bord jaune, aux 6 emplacements réglementaires,
- code à deux lettres, séparées d’un tiret, en jaune sur le fuselage, en avant de la cocarde, puis apparition des codes à 3 lettres en blanc sur le fuselage, en arrière de la cocarde,
- numéro d’immatriculation armée de Terre (série en 4 000 000) peint en blanc sur le gouvernail de direction, ce dernier a porté le drapeau tricolore avec le type et le N° de série inscrits en noir,
- numéro d’ordre dans l’école inscrit en noir dans un cercle blanc sur la dérive, plus tard à la place, l’insigne de l’arme en blanc est apparu.
Caractéristiques.
Dimensions :
- longueur hors tout : 6,95 m,
- hauteur : 2,77 m,
- envergure : 8,38 m,
- surface alaire : 18,06 m²,
- à vide équipé : 529 kg,
- charge utile : 248 kg,
- masse maximale : 769 kg.
Équipage : 1 pilote, 1 moniteur.
Armement : non.
Performances (à la masse maximale de 769 kg) :
- longueur piste atterrissage : 70 m à 0 m d'altitude,
- vitesse maximale au niveau de la mer : 198 km/h,
- vitesse de croisière au niveau de la mer : 170 km/h,
- autonomie : 2 h 30,
- plafond pratique : 2 000 m.
Carburants :
- essence : 80/87 F-12,
- lubrifiant : VISC 1100,
- consommation : 32 l/h.
Les moteurs RENAULT 4-P ont été conçus avant la seconde guerre mondiale.
Le 4-Pei, dit « Bengali-Major », de 145 ch, non alimenté pour le vol dos, était le moteur standard.
Après la guerre, quelques améliorations ont été appliquées donnant, entre autres, les :
- 4-PO1, dérivé du Pei mais avec un carburateur de la marque ZENITH,
- 4-PO3, évolution du 1 dit « semi acrobatique » car équipé d'un carburateur alimenté pour le vol dos.
Plan.
Source : livre sur les STAMPE de Réginald JOUHAUD.
Remerciements : Marc BONAS, Fabrice SAINT-ARROMAN.
Remerciements : Marc BONAS, Fabrice SAINT-ARROMAN.