SAINT ÉLOI
Saint Éloi ,saint patron du Matériel, des métallurgistes et des mécaniciens des Armées, est fêté chaque 1er décembre.
Vie de saint Éloi
Saint Éloi (vers 588 – 660) est né à Chaptelat près de Limoges, dans une famille anciennement chrétienne. Il fut placé par son père, en apprentissage à Limoges auprès d'Abbon, orfèvre réputé. Puis il entra au service de l'orfèvre Bobbon, qui reçut une commande du roi Clotaire II pour la fabrication d'un trône d'or orné de pierres précieuses. L'habileté d'Éloi le fit choisir pour la réalisation de ce travail.
Utilisant au mieux la quantité d’or qui lui avait été confiée, Éloi réalisa non pas un trône, mais deux. Il fut admiré en cela, non seulement pour la qualité de son art, mais plus encore pour son honnêteté. Le roi en fit l’un de ses ministres-conseillers, puis lui confia la responsabilité de la frappe des monnaies royales. Éloi poursuivit parallèlement son travail d’orfèvre. Il exécuta ainsi nombre de chefs-d’œuvre d’art sacré et funéraire. À la mort de Dagobert en 633, il entra dans les ordres et fut appelé au siège épiscopal de Noyon où il se consacra à l’évangélisation des païens dans les Flandres. Son habileté comme orfèvre le fit très tôt choisir comme saint patron par les orfèvres eux-mêmes, mais aussi les joailliers, graveurs, forgerons, mécaniciens, chaudronniers, cheminots (en Belgique), horlogers, mineurs, taillandiers, batteurs d'or, doreurs, tisseurs d'or, monnayeurs, serruriers, cloutiers, fourbisseurs, armuriers, balanciers, épingliers, aiguilliers, tireurs de fils de fer, ferblantiers, fondeurs, lampistes, loueurs de voiture, voituriers, cochers, vétérinaires, selliers, bourreliers, maréchaux-ferrants, charrons, carrossiers, charretiers, éperonniers, maquignons, fermiers, laboureurs, valets de ferme, pannetiers, vanniers, bouteillers, ... Mais également du Matériel et des mécaniciens des Armées, qu’il invite à la plus grande habileté et aussi à un dévouement intègre et sans faille. Sources : site du Diocèse aux armées françaises ; Wikipedia |