COMMANDEMENT DE L'ALAT
(COMALAT)
COMMANDEMENT DE L'ALOA
Créé à Mayence le 1er août 1953, aux ordres du général LEJAY, le commandement de l'ALOA met en place une antenne à Paris, avenue de Saxe. Il cède la place à un commandement de l'ALAT, le 21 novembre 1954. COMMANDEMENT DE l'ALAT - COMALAT - Créé le 22 novembre 1954 (1), avenue de Saxe, le commandement de l'ALAT groupe, aux ordres d'un officier général, les formations, les centres d'instruction et les unités de réparation de l'ALAT stationnés en Europe et en Afrique du Nord. Le commandant de l'ALAT a, sous son autorité directe, les organismes chargés de l'instruction des spécialistes et les organismes d'étude existant au sein de l'ALAT. Il exerce également le commandement des formations implantées dans les régions militaires, sauf en ce qui concerne les attributions du commandement territorial et l'instruction d'ensemble. Il est habilité à suivre la préparation de la mobilisation de ces formations. Il exerce le même commandement sur les unités de réparation, sauf en ce qui concerne les questions d'ordre technique pour lesquelles ces unités relèvent des directions régionales du matériel. Après un déménagement, en avril 1955, avenue de Latour-Maubourg, il se fixe à Issy-les-Moulineaux. En 1967, le COMALAT s'installe à Vélizy-Villacoublay. Le général COMALAT est le conseiller du chef d’état-major de l’armée de Terre pour la fonction hélicoptère dont il assure la cohérence. À cet effet, il est associé à tous les travaux relatifs à la doctrine, aux équipements, à l’organisation, à l’infrastructure et à la formation. Le général COMALAT est par ailleurs responsable de la sécurité des vols et il définit la nature et les conditions d’exécution des activités aéronautiques, fixe les règles de mise en œuvre des hélicoptères de l’armée de Terre et accorde les dérogations éventuelles. Il assure enfin la programmation du potentiel aérien nécessaire à la préparation et à l’engagement opérationnel des équipages de l’armée de Terre et supervise son exécution. Le COMALAT compte dix-huit experts de l’aéronautique, officiers et sous-officiers (navigant, contrôleur de la circulation aérienne, mécanicien et médecin). Il travaille avec toutes les unités de l’ALAT et tous les organismes interarmées concernés par l’emploi des hélicoptères :
Ce rôle s’apparente à celui tenu par le COMALAT et l’armée de Terre étant par ailleurs le principal opérateur d’hélicoptères de la défense (2/3 du parc), il est envisagé de construire le CIH à partir du COMALAT. La montée en puissance du CIH débutera dès l’été 2008, avec la mise sur pied d’un pré-commandement à partir de la cellule interarmées de coordination (CIC) du COMALAT. La CIC a déjà harmonisé des procédures et des équipements entre les armées de Terre et de l’Air au profit du GIH (groupe interarmées d’hélicoptères composé de quatre PUMA de l’armée de Terre et de deux PUMA de l’armée de l’Air) chargé de soutenir le GSIGN. Le 10 décembre 2009, la GAZELLE n° 3513, immatriculée F-MGNB, avec comme équipage l'ADC CERVELLIN, commandant de bord et l'ADJ Le CROLLIER, mécanicien, décolle pour une ultime fois du "H1" de la base aérienne 107 de Villacoublay, vers l’EALAT de Dax, mettant fin à 45 années d’activité aérienne au COMALAT, qui aura totalisé 30 747.6 heures de vol sur ALOUETTE II et GAZELLE. (1) IM n° 3687/EMA/I/O. Sources : JMO du COMALAT, Sirpa Terre Remerciements : général Jean-Claude ALLARD. |
Le bâtiment du COMALAT, à Villacoublay, en juillet 2009 (photo Christian MALCROS).