PELOTON D'AVIATION D'ARTILLERIE DE LA 1re DIVISION MOTORISÉE D'INFANTERIE
(PAA 1re DMI-ex DFL)
1er RÉGIMENT D'ARTILLERIE DES FORCES FRANÇAISES LIBRES
(1er RA-FFL)
Le peloton de la 1re DFL comprend les 14e, 15e, 19e et 20e SOAA lors des campagnes d'Italie et de France, plus la 56e SOAA en France. Au 25 août 1945, les cinq sections sont stationnées à Chelles. Le peloton est dissous le 1er août 1946, pour former le peloton avions de l'élément de division d'infanterie n° 1 à Nancy après avoir perdu trois sections.
La tradition du peloton est recueillie par le 5e GHL, depuis le 22 avril 1980. 14e SECTION D'OBSERVATION AÉRIENNE D'ARTILLERIE - 14e SOAA - Créée en octobre 1943. Dissoute le : date inconnue. 15e SECTION D'OBSERVATION AÉRIENNE D'ARTILLERIE - 15e SOAA - Créée en octobre 1943. Dissoute le : date inconnue. 19e SECTION D'OBSERVATION AÉRIENNE D'ARTILLERIE - 19e SOAA - Créée en 1944. Dissoute le : date inconnue. 20e SECTION D'OBSERVATION AÉRIENNE D'ARTILLERIE - 20e SOAA - Créée en 1944. Dissoute le : date inconnue. 56e SECTION D'OBSERVATION AÉRIENNE D'ARTILLERIE - 56e SOAA - Créée en 1944. Dissoute le : date inconnue. Les codes portés par ses aéronefs sont ceux prescrits pour les appareils de la 1ère armée française, par la note de service n° 471/2-8, du 30 septembre 1944, d'après le message du 17 septembre 1944 du général commandant la 7e armée US :
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Extrait de "Les ailes de la Libération, souvenirs de Pierre SIMONET, compagnon de la Libération. Observateur en PIPER Cub au 1er régiment d’artillerie de la DFL.
"Après le 8 mai 1945, jour de la victoire, notre section rejoint Paris et se pose sur le terrain d’Issy-les-Moulineaux, l’actuel héliport.
C’est la fin d’une année bien remplie, avec des moments forts, des paysages superbes, des aventures étranges, la rencontre avec un milieu passionnant et des hommes d’exception, de solides amitiés, et l’immense réconfort de n’avoir perdu aucun camarade.
Mais pour nous, les rebelles de la première heure, il fallait de nouveau faire quelque chose qui sorte de l’ordinaire.
Je suggère :
Le lendemain, le mois de mai tire à sa fin, le temps est superbe, nos trois PIPER Cub enfilent à la suite le grand passage. Il y a peu de monde ; un soldat américain tout étonné nous photographie en vol.
Ce n’était pas un exploit de pilotage. Il y fallait plus de culot que d’adresse. Nous n’avions demandé la permission à aucune autorité.
L’armée de l’Air, tout comme l’administration de l’aviation civile, voguaient dans l’euphorie de la victoire.
De nos jours, l’aviateur qui s’amuserait à passer sous les jambes de la grande dame serait sévèrement admonesté.
Mais c’était une autre époque. Il y a bien longtemps, du temps où les ailes de la Libération survolaient la France".
"Après le 8 mai 1945, jour de la victoire, notre section rejoint Paris et se pose sur le terrain d’Issy-les-Moulineaux, l’actuel héliport.
C’est la fin d’une année bien remplie, avec des moments forts, des paysages superbes, des aventures étranges, la rencontre avec un milieu passionnant et des hommes d’exception, de solides amitiés, et l’immense réconfort de n’avoir perdu aucun camarade.
Mais pour nous, les rebelles de la première heure, il fallait de nouveau faire quelque chose qui sorte de l’ordinaire.
Je suggère :
- Et si on passait sous la Tour Eiffel ?
Le lendemain, le mois de mai tire à sa fin, le temps est superbe, nos trois PIPER Cub enfilent à la suite le grand passage. Il y a peu de monde ; un soldat américain tout étonné nous photographie en vol.
Ce n’était pas un exploit de pilotage. Il y fallait plus de culot que d’adresse. Nous n’avions demandé la permission à aucune autorité.
L’armée de l’Air, tout comme l’administration de l’aviation civile, voguaient dans l’euphorie de la victoire.
De nos jours, l’aviateur qui s’amuserait à passer sous les jambes de la grande dame serait sévèrement admonesté.
Mais c’était une autre époque. Il y a bien longtemps, du temps où les ailes de la Libération survolaient la France".
PIPER L-4 codé KB du 1er groupe du 1er RA-FFL, en mission de réglage au-dessus du lac de Bolsena en Italie (photo X, collection François PROISY).
PIPER L-4 codé KE du 4e groupe du 1er RA-FFL, date et lieu inconnus (photo X, collection François PROISY).
Photos : article publié dans "L’aviation Française” du 20 juin 1945 et X, certainement un soldat américain.