ESCADRILLE DE LIAISON DE LA RÉGION MILITAIRE
DE DÉFENSE NORD-EST
6e GROUPE D'HÉLICOPTÈRES LÉGERS
(6e GHL à Metz et Nancy)
ESCADRILLE DE LIAISON DE LA RÉGION MILITAIRE DE DÉFENSE NORD-EST
Création, le 1er juillet 1990, à Essey-lès-Nancy, de l'escadrille de liaison de la région militaire de défense nord-est (RMD.NE), noyau actif du 6e GHL, par changement de dénomination de l'EHL de renforcement du 7e RHC. Forte de dix ALOUETTE III, elle est administrée par le 7e RHC. À la mobilisation, le 6e GHL comprend un état-major, une ECS et deux EHL (celle de Nancy et l'autre mise sur pied par l'EAALAT) (1). Le 1er août 1992, le lieutenant-colonel Michel STOËCKEL est désigné pour superviser la création d’un détachement ALAT à partir de matériels et personnels de l’EL 1re armée de Baden et du 12e GHL de Trèves sur la plateforme de l’aérogare désaffectée de Metz-Frescaty qui ne manquerait pas de faire l’objet de nombreux travaux. 6e GROUPE D'HÉLICOPTÈRES LÉGERS Le 1er septembre 1993, création du 6e GHL à Metz. La composition des aéronefs est la suivante :
Le TED/G/ALA/98491 attribue au 6e GHL la prérogative d’unité formant corps, mais pour des raisons évidentes de commodité, il est administrativement rattaché en temps de paix au 4e régiment de hussards (ancien GMR 6), régiment de soutien de l’état-major de la RMD-NE. En cas de mobilisation, ce même TED aligne le GHL à 8 officiers, 60 sous-officiers et 86 militaires du rang. Il se compose alors d’une escadrille de commandement et de soutien et de deux escadrilles d’hélicoptères légers à cinq appareils. Les appareils manquants ainsi que les spécialistes ALAT proviennent des bases écoles de Dax et du Cannet-des-Maures. Les autres personnels sont des réservistes. La mission du groupe reste la même : le GHL/RMD met en œuvre les moyens nécessaires à l’exécution des missions d’aide au commandement au profit de la RMD. À ce moment l’unité forme corps et, dès le temps de paix, le chef de détachement de Frescaty est désigné comme chef de corps ; à ce titre, il est titulaire d’une lettre de commandement. Géographiquement installé sur la BA 128, le 6e GHL ne dispose en propre d’aucune infrastructure. L’installation, initialement prévue depuis le 1er août 1992 dans les locaux de l’ancienne aérogare civile, n’a pu se réaliser pour des raisons juridico-administratives qui n’ont pas pu être réglées au niveau de l’état-major de la RMD-NE. Dès lors, le détachement est relégué dans un hangar de la ZATAC de la BA 128 occupé sporadiquement par les aviateurs d’autres bases en desserrement. Bien qu’abrité, éclairé, chauffé, nourri et partiellement soigné par cette BA 128, le 6e GHL est, à ces occasions, prié d’évacuer les lieux avec aéronefs et bagages. Très irrégulier, le phénomène se produit environ deux à trois fois par an. Malgré ce lourd handicap, qui altère gravement la sérénité du groupe dans l’accomplissement de sa mission et qui, malheureusement, ne semble pas ressenti et apprécié à sa juste valeur par les échelons supérieurs, le 6e GHL a donné entière satisfaction aux autorités transportées et a effectué toutes les missions qui lui ont été commandées sans qu’aucun accident ni incident aérien, même léger, ne soit à déplorer. Si le 6e GHL a assumé la continuité des missions qui étaient celles des GAOA n° 1, GALAT n° 1, 6e GALAT, 6e GALREG et 11e GHL, c’est au 7e RHC resté à Essey-lès-Nancy qu’a été confiée la charge de la conservation des traditions de ces unités, ce qui ne lui a pas épargné la dissolution le 30 juin 1997, ni celle du 6e GHL le 30 juin 1998. (1) DM n° 1054/DEF/EMAT/MO/ORG/341/DR du 29 mai 1990. (2) DM n° 702 du 8 mars 1993. (3) DM n° 1440 du 13 mai 1994. |
ALOUETTE III n° 1106/BJE survolant la cathédrale Saint-Étienne à Metz le 03 juin 1995 (photo Patrice GAUBERT).