ESCADRILLE DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
ESCADRILLE DE L'ÉTAT MAJOR DE L'ARMÉE DE TERRE
ESCADRILLE D'HÉLICOPTÈRES DE L'ARMÉE DE TERRE
ESCADRILLE DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
Créée en 1961, l'escadrille de l'administration centrale est implantée à ses débuts sur le terrain de Buc près de Toussus-le-Noble au sein du groupement d'aviation légère de l'armée de Terre n° 7 (GALAT n° 7) qui la gère administrativement. Le 11 juillet 1966, elle s'installe sur le terrain des Mureaux (1) avec le groupement qui a pris le nom de 1er groupe d'aviation légère de l'armée de Terre (1er GALAT), le 1er février 1963. Celui-ci est dissous le 31 mai 1973 pour devenir, par changement de dénomination, 1er groupe d'aviation légère de l'armée de Terre régional (1er GALREG). ESCADRILLE DE L'ETAT-MAJOR DE L’ARMÉE DE TERRE - E.EMAT - Le 1er juin 1973, l'escadrille devient, par changement de dénomination, escadrille de l'état-major de l'armée de Terre au sein du 1er groupe d'aviation légère de l'armée de Terre régional (1er GALREG), créé ce jour. Le groupe change encore de dénomination pour devenir successivement 1er groupe d'hélicoptères légers (1er GHL), le 1er août 1977, 13e GHL, le 1er juillet 1979, puis de nouveau 1er GHL, le 1er juillet 1984. Le 1er juillet 1987 voit une modification des structures de l’escadrille de liaison de l’EMAT : en temps de guerre l’EL EMAT comprend un peloton de commandement et des services, un peloton d'hélicoptères, rattaché en temps de paix au 1er GHL, et un peloton avions, rattaché en temps de paix au 3e GHL (2). Équipée d'appareils divers à ses débuts, l'escadrille est l'une des premières unités à être dotée d'hélicoptères GAZELLE, initialement au nombre de cinq, dès janvier 1974. À partir de janvier 1997, elle réceptionne ses six FENNEC qui portent sa flotte à douze hélicoptères. En juin 1997, l'escadrille se voit léguer le nom de baptême du 1er GHL et devient ainsi en seconde dénomination l'escadrille Lieutenant Étienne MANTOUX, du nom de l'observateur qui, de son avion PIPER CUB, lança le 24 août 1944 sur la préfecture de Paris le message de soutien du Général LECLERC aux insurgés. À cette occasion est créé un insigne métallique qui affirme symboliquement son appartenance à l'aviation légère de l'armée de Terre (ALAT), son emploi sous commandement et au profit de l'état major de l'armée de Terre (EMAT) et la nef de Paris, lieu principal de départ de ses missions et emblème du 1er GHL. Le 1er GHL est dissous le 30 juin 1999, l'escadrille de l'EMAT change alors de dénomination pour créer l'escadrille d'hélicoptères de l'armée de Terre (EHADT), basée sur la plate-forme du 6e régiment d'hélicoptères de combat à Compiègne. ESCADRILLE HÉLICOPTÈRES DE L’ARMÉE DE TERRE - EHADT - Créée le 1er juillet 1999, par changement de dénomination de l’escadrille de l’état-major de l’armée de Terre, l'escadrille d'hélicoptères de l'armée de Terre (EHADT) est basée sur la plate-forme du 6e régiment d'hélicoptères de combat à Compiègne, régiment qui devient son gestionnaire administratif. Elle est sous le commandement de l'administration centrale et travaille à son profit afin d'effectuer des missions de liaisons à travers l'ensemble du territoire national, mais aussi vers l'étranger. Suite à la réorganisation de l'EMAT, le commandement pour emploi de l'escadrille est transféré de l'EMAT à Paris vers Villacoublay au sein du commandement de l'aviation légère de l'armée de Terre (COMALAT). L'escadrille est équipée, en novembre 2001, de six GAZELLE, deux SA342 M et quatre SA341 F2, ainsi que de 6 FENNEC SA555 qu’elle reverse à l'EAALAT du Luc en juillet 2003. Sa mission principale est la liaison au profit des diverses chaînes de commandement de l'armée de Terre, mais elle effectue aussi des missions au profit de VIGIPIRATE, des missions photos et parfois des évacuations sanitaires (EVASAN). Le 14 mai 2007, à l'approche de la fermeture de la base de Compiègne, l'escadrille s'installe à Étain. Rattachée organiquement au 3e régiment d’hélicoptères de combat, l’EHADT est subordonnée pour emploi au COMALAT. La mission première de l’escadrille est l’aide au commandement. Depuis sa création, elle assure le transport des autorités sur tout le territoire national. C’est avant tout une unité qui est au service de l’armée de Terre et principalement de l’administration centrale. Elle réalise des missions aussi bien au profit du CEMAT que des commandants de régions, des états-majors de force ou de brigades. Il lui arrive d’être également sollicité pour des missions au profit des autres ministères. Le transport d’autorités n’est pas pour autant sa seule mission, l’EHADT a en effet vocation à participer aux plans nationaux de sécurité comme VIGIPIRATE, à la reconnaissance des points sensibles (aéroports parisiens, sites établis sur Paris…) et aux plans de secours nationaux. Elle intervient par ailleurs pour tenir à jour la base de données des aires de poser. Depuis son arrivée sur le sol meusien, l’EHADT, tout en continuant à effectuer ses missions régulières vers Paris, voit un nombre croissant de ses vols à destination de l’Est et du Nord de la France où sont implantés d’autres organismes (corps européen, brigade franco-allemande, CRR-FR..). Sa proximité des camps de Champagne favorise son implication dans les exercices tactiques. Ils y exécutent des missions de reconnaissances d’axes, de points de franchissements, ou au profit d’unités comme le 28e groupe géographique pour réaliser des relevés topographiques pour la mise à jour des cartes. Escadrille au service de l’armée de Terre, l’EHADT jouit d’une expérience solide et indéniable dans l’aide au commandement. L'escadrille est dissoute le 30 juin 2009. (1) DM n° 6885/EMAT/3/EPO du 21 décembre 1965 qui stipule que le 1er GALAT, le peloton de l'administration centrale et leurs soutiens doivent s'installer aux Mureaux ainsi que provisoirement les H-21 du GE.ALAT. (2) DM n° 0827/DEF/EMAT/MO/ORG/DR du 4 mai 1987. |
1997, baptême de l'escadrille EMAT : "Lieutenant Étienne MANTOUX". Capitaine PATRIS, commandant l’escadrille EMAT ; général CALLET (pilote d'Étienne MANTOUX, lors du lâcher de tracts) ; Général BATTLO ; Mr Mantoux (frère d'Étienne) ; colonel NECKEBROECK commandant le 1er GHL (photo Jean-François PATRIS).