INFIRMIÈRE PARACHUTISTE ET SECOURISTE DE L'AIR DU GH N° 2
(IPSA)
En début d'année 1957, quelques jeunes femmes viennent se présenter à Sétif. Sur leurs cartes de visite, figure la mention "infirmière-parachutiste- secouriste de l'Air" (IPSA). C'est la section aviation de la croix rouge française, créée en 1934. En Algérie, ces femmes assurent les convoyages des blessés à bord des avions sanitaires et des hélicoptères de l'armée de l'Air ou de l'ALAT, secourant, prodiguant les premiers soins, soulageant et réconfortant les blessés. Toutes sont infirmières diplômées d'état. N'est pas IPSA qui veux. La plupart d'entre elles sont pilotes, disposant même, à partir de 1950, de leur propre aéro-club, à Guyancourt. Les IPSA excellent aussi dans l'art du parachutisme. Au départ, il s'agissait surtout d'apprendre à se dominer face au risque. Le secourisme enfin, complète la panoplie très spéciale de ces femmes.
Devant un millier d'hommes de guerre quelques peu dubitatifs, elles sont tout de suite mises à l'épreuve du terrain. Très rapidement, elles transforment les bougons sceptiques de la veille, en partisans d'aujourd'hui convaincus par leur professionnalisme. Portant secours aux blessés au plus près des combats, infirmières de terrain hissant les blessés dans les hélicoptères. Soignant, parlant aux éprouvés, calmant les inquiets. Heureuses, mais souvent attristées par le sort de leurs protégés d'un instant, elles ont tout connu des misères de la guerre et les ont surmontées sereinement, avec le sourire en prime.
Tous les hommes avaient de l'admiration pour le courage de ces jeunes femmes et pour le travail qu'elles accomplissaient dans des conditions souvent difficiles. Sans oublier que tous étaient invités, en permanence, dans leur bâtiment du GH n° 2. Elles installaient alors une table de bridge et si les participants n'étaient que trois, l'une d'elles n'hésitait pas à faire le quatrième joueur. Ces "miss" comme elles étaient surnommées à l'époque ont pour noms : Françoise MATHURIN, épouse VIGNON, officier-pilote au GH n° 2, Huguette IZOARD, Christine de MERVILLE, Nicole AUBRY, dit Bouchon, épouse GOURMELEN, pilote au GH n° 2. Madeleine BONNODEAU, épouse TATIN, officier-pilote au GH n° 2, Nicole CHANTEUR, Guislaine GARNIER, épouse BRUSADELLI, Odile TOMMY-MARTIN.
Rendons ici à toutes l'hommage qu'elles méritent.
Devant un millier d'hommes de guerre quelques peu dubitatifs, elles sont tout de suite mises à l'épreuve du terrain. Très rapidement, elles transforment les bougons sceptiques de la veille, en partisans d'aujourd'hui convaincus par leur professionnalisme. Portant secours aux blessés au plus près des combats, infirmières de terrain hissant les blessés dans les hélicoptères. Soignant, parlant aux éprouvés, calmant les inquiets. Heureuses, mais souvent attristées par le sort de leurs protégés d'un instant, elles ont tout connu des misères de la guerre et les ont surmontées sereinement, avec le sourire en prime.
Tous les hommes avaient de l'admiration pour le courage de ces jeunes femmes et pour le travail qu'elles accomplissaient dans des conditions souvent difficiles. Sans oublier que tous étaient invités, en permanence, dans leur bâtiment du GH n° 2. Elles installaient alors une table de bridge et si les participants n'étaient que trois, l'une d'elles n'hésitait pas à faire le quatrième joueur. Ces "miss" comme elles étaient surnommées à l'époque ont pour noms : Françoise MATHURIN, épouse VIGNON, officier-pilote au GH n° 2, Huguette IZOARD, Christine de MERVILLE, Nicole AUBRY, dit Bouchon, épouse GOURMELEN, pilote au GH n° 2. Madeleine BONNODEAU, épouse TATIN, officier-pilote au GH n° 2, Nicole CHANTEUR, Guislaine GARNIER, épouse BRUSADELLI, Odile TOMMY-MARTIN.
Rendons ici à toutes l'hommage qu'elles méritent.
Nicole AUBRY s'apprête à sauter en parachute, en région parisienne, en 1956. À droite, dans le bled, aux environs de Sétif, à l'automne 1957, en compagnie de Guilaine GARNIER (photos Nicole AUBRY-GOURMELEN).
Nicole AUBRY et Guilaine GARNIER transbordant un rebelle blessé dans la région de Sétif. À droite, Nicole AUBRY lors d'un exercice d'hélitreuillage à Aïn-Arnat en 1958 (photos Nicole AUBRY-GOURMELEN).
Françoise MATHURIN en opération et à la porte d'une BANANE (photos Françoise MATHURIN-VIGNON).
Françoise MATHURIN posant devant un H-21C, entre l'adjudant PAUVREAU, mécanicien et LHOTE, pilote. À droite, la réception lors d'un saut en parachute (photos Françoise MATHURIN-VIGNON).