OPÉRATION IROKO
(Guinée Bissau : de juin 1998 à juin 1999)
L’opération Iroko a été déclenchée par la France suite à la guerre civile qui sévissait en Guinée-Bissau.
Mission essentiellement effectuée par la Marine nationale (commandos marine), le but était de sécuriser l’ambassade de France et éventuellement d’assurer l’évacuation des ressortissants français.
Quatre missions Iroko seront conduites par la Marine nationale afin de protéger et d’être en mesure d’évacuer les ressortissants français de Guinée-Bissau.
Le 20 juin 1998, 3 PUMA du 4e RHCM embarquent sur le transport de chalands de débarquement (TCD) la FOUDRE. Initialement positionné au large de la Guinée, le TCD a débarqué le DETALAT à Dakar le 27 août 1998 avant de rentrer sur la France.
Le détachement ALAT était positionné au Sénégal en alerte au profit des commandos marine qui étaient en mission autonome. La base de repli des commandos était située au club méditerranée du cap Skirring (au sud du Sénégal) à la frontière avec la Guinée.
Le DETALAT assurait des missions de relève des commandos marine et de transport divers sur Bissau, dans un premier temps sur l’ambassade puis sur le centre culturel français à partir d’un embarcadère situé sur le fleuve, après que le personnel français s’y était réfugié suite à la progression du front rebelle.
La situation a fini par dégénérer en Guinée, l’ambassade a été prise par les rebelles et le personnel séquestré. Au final, la voie diplomatique a joué, et après des pourparlers, le personnel de l’ambassade à été évacué par les forces armées portugaises via l’archipel du Cap-Vert.
L'opération a pris fin, l'opération IROKO est terminée, elle aura durée un an pour l'aviation légère de l'armée de Terre.
Le personnel du détachement ALAT est rentré en France par avion, les trois PUMA ont été rapatriés avec un navire civil affrété.
Mission essentiellement effectuée par la Marine nationale (commandos marine), le but était de sécuriser l’ambassade de France et éventuellement d’assurer l’évacuation des ressortissants français.
Quatre missions Iroko seront conduites par la Marine nationale afin de protéger et d’être en mesure d’évacuer les ressortissants français de Guinée-Bissau.
Le 20 juin 1998, 3 PUMA du 4e RHCM embarquent sur le transport de chalands de débarquement (TCD) la FOUDRE. Initialement positionné au large de la Guinée, le TCD a débarqué le DETALAT à Dakar le 27 août 1998 avant de rentrer sur la France.
Le détachement ALAT était positionné au Sénégal en alerte au profit des commandos marine qui étaient en mission autonome. La base de repli des commandos était située au club méditerranée du cap Skirring (au sud du Sénégal) à la frontière avec la Guinée.
Le DETALAT assurait des missions de relève des commandos marine et de transport divers sur Bissau, dans un premier temps sur l’ambassade puis sur le centre culturel français à partir d’un embarcadère situé sur le fleuve, après que le personnel français s’y était réfugié suite à la progression du front rebelle.
La situation a fini par dégénérer en Guinée, l’ambassade a été prise par les rebelles et le personnel séquestré. Au final, la voie diplomatique a joué, et après des pourparlers, le personnel de l’ambassade à été évacué par les forces armées portugaises via l’archipel du Cap-Vert.
L'opération a pris fin, l'opération IROKO est terminée, elle aura durée un an pour l'aviation légère de l'armée de Terre.
Le personnel du détachement ALAT est rentré en France par avion, les trois PUMA ont été rapatriés avec un navire civil affrété.
MANDATS |
CHEFS DE DÉTACHEMENT |
UNITÉS |
DATES |
Mandat n° 1 |
Lieutenant-colonel PINEL |
4e RHCM |
Du 20 juin 1998 au 03 septembre 1998 |
Mandat n° 2 |
Lieutenant-colonel BENTAYOU Raymond |
4e RHCM |
Du 03 septembre 1998 au 03 novembre 1998 |
Mandat n° 3 |
Chef d'escadrons PERRIER |
6e RHCM |
Du 03 novembre 1998 au 25 février 1999 |
Mandat n° 4 |
Lieutenant-colonel BROISAT |
4e RHCM |
Du 25 février 1999 au 07 juin 1999 |
Entrée de la DA 160. À droite, les officiers du détachement en octobre 1988 devant l’hôtel de la DA 160 : GÉRAC, GERBITH, BENTAYOU, SCHMIDT, KERBRAT (photos JACQUET).
Une partie du détachement devant le PUMA : JACQUET, LEMOINE, ANNE, TRÉDEZ, LEPRINCE, GAUCI, SCHMIDT, PICAUD, BÉLARIBI, BENTAYOU, SALL, CONSTANTIN, SORIN (photo X, collection Raymond BENTAYOU).
L’embarcadère de Bissau, qui servait de DZ, pour les évacuations en 1998 (photos Laurent KERBRAT).