OPÉRATION TRIDENT
KFOR
(Macédoine - Kosovo)
Le 6 février 1999, à Rambouillet, le groupe de contact réunit les représentants des autorités de Belgrade et des principales formations albanaises, y compris celle de l'UCK. Cette dernière refuse de se satisfaire de l'autonomie proposée pour la province du Kosovo, et les serbes écartent tout déploiement de soldats de l'OTAN dans cette province.
Le 19 mars, reprises à Paris, les négociations se soldent par un échec. L'UCK ratifie le document, mais pas Belgrade. Le 23 mars, face au refus de Belgrade de signer un accord de paix, l'opération "Allied Forces" opération OTAN sous mandat de l'ONU, est mise en place. Le lendemain, devant la détérioration de la situation au Kosovo, premières frappes aériennes. L'opération "Allied Forces" est déclenchée. Un accord militaire est signé le 9 juin entre l'OTAN et l'état-major des forces yougoslaves : les serbes ont onze jours pour quitter le Kosovo. Le jour suivant, avec sa résolution 1244, le conseil de sécurité de l'ONU décide de "procéder sans tarder au déploiement rapide de présences internationales civile et de sécurité efficaces au Kosovo". La mission des Nations unies, la MINUK, devra établir "une administration intérimaire dans le cadre de laquelle la population du Kosovo pourra jouir d'une autonomie substantielle au sein de la République fédérale de Yougoslavie". La résolution ne fait pas allusion au référendum promis dans le texte de Rambouillet. L'opération "Allied Forces" se termine. Enfin, le 12 juin 1999, après interruption des bombardements, l'OTAN pénètre au Kosovo et y déploie la KFOR, forte de 35 000 hommes, pour dissuader les forces armées yougoslaves d'y revenir. Un contingent russe parti l'avant-veille de Bosnie, s'est mis en place à l'aéroport de Pristina. Un accord est mis en place pour coordonner les patrouilles. |
DETALAT MACÉDOINE
L'ALAT est présente sur le terrain depuis le début de la crise. Le 4 janvier 1999, quatre PUMA et deux GAZELLE arrivent à Thessalonique en Grèce. Remontés, les appareils partent le 6 janvier vers Kumanovo en Macédoine, dans le cadre de l'opération "Trident humanitaire".
DETALAT TRIDENT
Au 18 mai 1999, une escadrille adaptée du 1er RHC disposant de huit PUMA et quatre GAZELLE, soutenue par une section du 9e RSAM, est en place à Kumanovo, en Macédoine. Elle est rattachée à la "force d'extraction", mise en place pour assurer la sécurité des observateurs au Kosovo.
Avec l’arrivée, le 9 juin, de huit PUMA et quatre GAZELLE (trois HOT et une canon), provenant du 5e RHC, la totalité des renforts ALAT est en place à Kumanovo. Ses moyens s’élèvent alors à vingt PUMA et huit GAZELLE.
Avec l’arrivée, le 9 juin, de huit PUMA et quatre GAZELLE (trois HOT et une canon), provenant du 5e RHC, la totalité des renforts ALAT est en place à Kumanovo. Ses moyens s’élèvent alors à vingt PUMA et huit GAZELLE.
BATALAT TRIDENT
Le 28 juin 1999, le DETALAT devient BATALAT. Au début du mois de juillet, l’escadrille GAZELLE déménage de Macédoine au Kosovo. Après un bref passage à Kosovo Polje elle s’installe dans la prison de Plana, à vingt minutes par la route de Mitrovica. Le BATALAT est alors composé par des personnels des 6e RHCM, 5e RHC et 9e RSAM. Le 2 juillet, 10 PUMA rentrent en France, il ne reste plus que dix PUMA et huit GAZELLE. Le BATALAT est alors sous mandat de la KFOR, et est rattaché à la brigade multinationale nord.
En septembre, un système HORIZON est déployé au Kosovo.
Au 10 janvier 2000, le BATALAT, stationné à Plana, comprend 222 hommes et 12 femmes provenant à 80 % du 5e RHC de Pau et dispose de cinq PUMA et cinq GAZELLE dont une équipée d’un pod photo.
En septembre 2002, le BATALAT de Plana est constitué d'une escadrille d'hélicoptères légers armés (EHLA) avec deux GAZELLE canon, deux GAZELLE Hot-VIVIANE, une GAZELLE aide au commandement et une GAZELLE POD (indicatif opérationnel "Astérix") ; d'une escadrille d'hélicoptères de manœuvre (EHM) avec cinq PUMA (indicatif opérationnel "Obélix") ; d'une escadrille de maintenance multitechnique (EMM) et d'une escadrille de commandement et de logistique (ECL).
Le bataillon dispose d'une station météorologique ultra-performante. En métropole seules les écoles en ont une.
En septembre, un système HORIZON est déployé au Kosovo.
Au 10 janvier 2000, le BATALAT, stationné à Plana, comprend 222 hommes et 12 femmes provenant à 80 % du 5e RHC de Pau et dispose de cinq PUMA et cinq GAZELLE dont une équipée d’un pod photo.
En septembre 2002, le BATALAT de Plana est constitué d'une escadrille d'hélicoptères légers armés (EHLA) avec deux GAZELLE canon, deux GAZELLE Hot-VIVIANE, une GAZELLE aide au commandement et une GAZELLE POD (indicatif opérationnel "Astérix") ; d'une escadrille d'hélicoptères de manœuvre (EHM) avec cinq PUMA (indicatif opérationnel "Obélix") ; d'une escadrille de maintenance multitechnique (EMM) et d'une escadrille de commandement et de logistique (ECL).
Le bataillon dispose d'une station météorologique ultra-performante. En métropole seules les écoles en ont une.
DETALAT TRIDENT
En janvier 2003, le BATALAT est dissous pour former le DETALAT rattaché comme unité au bataillon des appuis, dépendant de la brigade multinationale nord-est. Le 21 janvier 2004, le bataillon des appuis est dissous et le DETALAT devient unité du bataillon de commandement et de soutien de Novo-Selo, lui même rattaché à la brigade multinationale nord-est. Il porte l'insigne du BCS. À partir du mandat n° 8, le DETALAT réalise un insigne en métal porté sur le fourreau d'épaule sur le passant BCS.
DETALAT DAKOVICA
En octobre 2009, à la suite de la fermeture du site de Plana, le détachement d'hélicoptères, constitué de deux PUMA, est transféré vers l’aérodrome de Dakovica, en zone italienne. Ce nouveau détachement a pour mission principale d’assurer l’alerte EVS au profit des forces françaises déployées au Kosovo.
Le DETALAT est dissous en février 2010 par les personnels du 1er RHC.
Le DETALAT est dissous en février 2010 par les personnels du 1er RHC.
Vue générale des installations de Plana, en 2007 (photo X, via Jacques GRIMONPONT).