INSIGNE DE LA SECTION, PUIS DU PELOTON DE LIAISON DE LA 1re ARMÉE FRANÇAISE
Cette section n'a pas eu d'insigne spécifique. Les équipages portent l'insigne de la 1re armée.
Homologation.
Non.
Cet insigne fut homologué G 3075 bien après la 2e guerre mondiale.
Description.
Masse d'armes brochant sur un écu parti de gueules et de sinople. Le tout posé sur un rectangle d'azur où figurent en pointe et de part et d'autre, deux flots surmontant l'inscription "RHIN ET DANUBE".
Symbolisme.
L'écu central représente le blason de la ville de Colmar, libérée le 10 février 1945 par la 1re armée française. La municipalité ayant conféré à ses libérateurs le droit de porter ses armoiries, le général de LATTRE de TASSIGNY avait décidé de créer un insigne célébrant une des plus éclatantes campagnes de la 1re armée. Cet insigne reprend donc les armes de Colmar, en ajoutant les flots du Rhin et du Danube, rappelant aussi ceux des rivages de la Méditerranée où la 1re armée a débarqué le 15 août 1944. L'inscription "RHIN ET DANUBE" vient affirmer que l'objectif de libération de la France a été dépassé, au delà des deux fleuves frontières de l'Allemagne et de l'Autriche.
Créateur.
Gérard AMBROSELLI, artiste et officier maquettiste de l'état-major de la 1re armée. Maquette réalisée le 21 avril 1945 et aussitôt approuvée par le général de LATTRE de TASSIGNY .
Fabrications.
A, B, C et D : artisanales en Allemagne. Plusieurs variantes en 1945.
E : écusson d'épaule brodé. Quelques exemplaires d'essai par des brodeuses de Karlsruhe le 22 avril 1945, puis fabrication industrielle par une manufacture de Saint-Étienne (commande de 100 000 pièces livrées le 18 juin 1945).
Remerciements.
François PROISY.
Homologation.
Non.
Cet insigne fut homologué G 3075 bien après la 2e guerre mondiale.
Description.
Masse d'armes brochant sur un écu parti de gueules et de sinople. Le tout posé sur un rectangle d'azur où figurent en pointe et de part et d'autre, deux flots surmontant l'inscription "RHIN ET DANUBE".
Symbolisme.
L'écu central représente le blason de la ville de Colmar, libérée le 10 février 1945 par la 1re armée française. La municipalité ayant conféré à ses libérateurs le droit de porter ses armoiries, le général de LATTRE de TASSIGNY avait décidé de créer un insigne célébrant une des plus éclatantes campagnes de la 1re armée. Cet insigne reprend donc les armes de Colmar, en ajoutant les flots du Rhin et du Danube, rappelant aussi ceux des rivages de la Méditerranée où la 1re armée a débarqué le 15 août 1944. L'inscription "RHIN ET DANUBE" vient affirmer que l'objectif de libération de la France a été dépassé, au delà des deux fleuves frontières de l'Allemagne et de l'Autriche.
Créateur.
Gérard AMBROSELLI, artiste et officier maquettiste de l'état-major de la 1re armée. Maquette réalisée le 21 avril 1945 et aussitôt approuvée par le général de LATTRE de TASSIGNY .
Fabrications.
A, B, C et D : artisanales en Allemagne. Plusieurs variantes en 1945.
E : écusson d'épaule brodé. Quelques exemplaires d'essai par des brodeuses de Karlsruhe le 22 avril 1945, puis fabrication industrielle par une manufacture de Saint-Étienne (commande de 100 000 pièces livrées le 18 juin 1945).
Remerciements.
François PROISY.