INSIGNE DU GROUPEMENT D'AVIATION D'OBSERVATION D'ARTILLERIE N° 5
(GAOA N° 5)
Homologation.
G 1223, le 11 février 1956.
À partir du 23 novembre 1957, à la perception du béret ALAT, cet insigne sera porté dessus en attendant de recevoir les insignes de béret ALAT.
Description.
Charognard d'argent volant en fasce, empiétant un écusson tranché de rouge et bleu chargé du sigle "GAOA 5" d'argent le tout brochant sur un croissant contourné de pourpre senestré d'une étoile du même surbrochant l'aile du rapace.
Symbolisme.
Le support de fond n'est autre que l'emblème du drapeau tunisien pour évoquer le lieu de création et de stationnement (normalement le croissant et l'étoile sont de couleur blanche sur fond rouge, ils sont ici rouge foncé pour rappeler les couleurs de l'Artillerie). Le charognard du personnel naviguant, supportant l'écu bleu et rouge de l'Artillerie précisent la nature et le rattachement du groupement.
Créateurs.
Le 10 août 1948, le capitaine ARGOT, commandant les éléments "Air" du GAOA n° 5 de Tunis, adresse une demande d'homologation d'insigne au 3e bureau de l'état-major de l'armée de l'Air. Le modèle proposé représente un charognard à une étoile rouge sur une aile, tenant dans ses serres un écu bleu et rouge, brochant sur un croissant rouge. Ce projet est resté sans suite pour des raisons inconnues.
G 1223, le 11 février 1956.
À partir du 23 novembre 1957, à la perception du béret ALAT, cet insigne sera porté dessus en attendant de recevoir les insignes de béret ALAT.
Description.
Charognard d'argent volant en fasce, empiétant un écusson tranché de rouge et bleu chargé du sigle "GAOA 5" d'argent le tout brochant sur un croissant contourné de pourpre senestré d'une étoile du même surbrochant l'aile du rapace.
Symbolisme.
Le support de fond n'est autre que l'emblème du drapeau tunisien pour évoquer le lieu de création et de stationnement (normalement le croissant et l'étoile sont de couleur blanche sur fond rouge, ils sont ici rouge foncé pour rappeler les couleurs de l'Artillerie). Le charognard du personnel naviguant, supportant l'écu bleu et rouge de l'Artillerie précisent la nature et le rattachement du groupement.
Créateurs.
Le 10 août 1948, le capitaine ARGOT, commandant les éléments "Air" du GAOA n° 5 de Tunis, adresse une demande d'homologation d'insigne au 3e bureau de l'état-major de l'armée de l'Air. Le modèle proposé représente un charognard à une étoile rouge sur une aile, tenant dans ses serres un écu bleu et rouge, brochant sur un croissant rouge. Ce projet est resté sans suite pour des raisons inconnues.
Un an et demi plus tard, le 23 janvier 1950, dans une lettre adressée à la maison DRAGO, le chef d'escadron GRAND, commandant le GAOA n° 5 de Tunis, demande un devis pour la fourniture de 100 exemplaires d'un insigne dont le projet a été soumis à une demande d'homologation. D'autres fabricants ont été aussi contactés.
Après avoir pris contact avec le bureau de la symbolique, la maison DRAGO répond, le 10 février, que l'avis serait défavorable pour une homologation, car le modèle s'écarte trop des règles en vigueur et envoie parallèlement une composition qui aurait la possibilité d'être acceptée. Elle joint aussi un devis pour deux modèles, A et B, pour 300 et 500 exemplaires, une proposition de marché et ajoute des insignes en argent, offerts par la maison. Sans réponse à ce courrier, la société DRAGO relance le GAOA n° 5, le 10 mai. Le 22 mai, le chef d'escadron GRAND répond qu'il ne dispose pas de moyens financiers pour passer commande. Le 7 juin, DRAGO lui propose alors des facilités de paiement et rappelle son offre d'insigne en argent.
Un silence radio de plusieurs années suit cette proposition. Ce n'est que le 6 décembre 1955 que le chef d'escadron GRAND retraçant l'historique de la genèse de l'insigne, reprend à son compte le projet de DRAGO, en y ajoutant la mention "GAOA 5". Il demande à cette société de s'occuper de l'homologation et, si le résultat est positif, de lui faire une offre pour 500 insignes et de lui faire parvenir le numéro d'homologation. GRAND présente ainsi la composition de l'insigne : "le support de fond n'est autre que l'emblème du drapeau tunisien, croissant et étoile, qui sont de couleur blanche sur fond rouge sur le pavillon habituel mais que l'on a fait rouge foncé sur l'insigne pour rappeler les couleurs de l'Artillerie. Le charognard, insigne du personnel naviguant, supportant l'écusson bleu et rouge de l'Artillerie évoque l'aviation d'Artillerie. L'ensemble constitue ainsi l'aviation d'Artillerie implantée en Tunisie sous le nom de G.A.O.A. 5." Une photo de cet insigne peint sur un NC-856 par les maréchaux des logis Guy GRANET et Bernard LEROY, dit "Nanar", accompagne cette description.
Un silence radio de plusieurs années suit cette proposition. Ce n'est que le 6 décembre 1955 que le chef d'escadron GRAND retraçant l'historique de la genèse de l'insigne, reprend à son compte le projet de DRAGO, en y ajoutant la mention "GAOA 5". Il demande à cette société de s'occuper de l'homologation et, si le résultat est positif, de lui faire une offre pour 500 insignes et de lui faire parvenir le numéro d'homologation. GRAND présente ainsi la composition de l'insigne : "le support de fond n'est autre que l'emblème du drapeau tunisien, croissant et étoile, qui sont de couleur blanche sur fond rouge sur le pavillon habituel mais que l'on a fait rouge foncé sur l'insigne pour rappeler les couleurs de l'Artillerie. Le charognard, insigne du personnel naviguant, supportant l'écusson bleu et rouge de l'Artillerie évoque l'aviation d'Artillerie. L'ensemble constitue ainsi l'aviation d'Artillerie implantée en Tunisie sous le nom de G.A.O.A. 5." Une photo de cet insigne peint sur un NC-856 par les maréchaux des logis Guy GRANET et Bernard LEROY, dit "Nanar", accompagne cette description.
La maison DRAGO répond au courrier le 21 décembre en précisant que CARLIER, directeur du bureau d'études et d'homologation de la symbolique militaire (BEHSM), donne son accord de principe, sous réserve que l'oiseau soit un épervier et non un aigle.
Lettre suivie par une autre, le 13 janvier 1956, dans laquelle DRAGO présente au GAOA le projet technique soumis à CARLIER et propose un devis et un marché de 1 500 insignes par tranche de 500 puis de 250 exemplaires avec 2 insignes argent offerts.
Le chef d'escadron GRAND adresse alors sa demande d'homologation, le 20 janvier 1956, au général commandant supérieur des troupes de Tunisie. Le BEHSM accepte le projet et confirme l'homologation au GAOA n° 5, le 11 février.
Le 29 février, le chef d'escadron GRAND passe commande à DRAGO d'une première tranche de 500 insignes et prévoit que ce soient des sous-officiers en stage à Paris qui en prennent livraison. Un bordereau de fabrication du 7 mars date le lancement de la production, la société estimant la livraison possible à partir du 10 mai. De fait, ce n'est que le 29 août que la maison DRAGO envoie un télégramme réclamant des instructions pour l'expédition. Le 4 septembre, c'est le chef d'escadron LEBRUN, nouveau commandant du GAOA n° 5 depuis début juillet, qui répond. Il n'a plus personne sur Paris et demande l'envoi des insignes par la poste. De plus, il souhaite qu'un des deux insignes en argent offerts par DRAGO soit adressé à Rabat, au lieutenant-colonel GRAND, commandant de l'ALAT au Maroc.
Fabrications.
A : DRAGO, dos lisse, plat et argenté, avec monture deux anneaux ; avec un faux numéro d'homologation : G.1225.
La livraison de 500 exemplaires normaux et de 2 en argent, reçue vraisemblablement début octobre 1956 sera la seule et unique. Une surcharge manuscrite sur un bordereau laisse supposer des livraisons ultérieures d'insignes en argent offerts, 2 en septembre 1957 et 2 en septembre 1959.
Cette dernière posant problème car elle se situe pas loin d'un an après la dissolution du 5e GALAT, qui a repris le même insigne.
B : DRAGO, doré (peut-être une erreur...) dos lisse, plat et doré, avec monture deux anneaux ; avec un faux numéro d'homologation : G.1225.
Remerciements.
David AYMARD, Guy GRANET, Michel SALMON, François PROISY.
Le chef d'escadron GRAND adresse alors sa demande d'homologation, le 20 janvier 1956, au général commandant supérieur des troupes de Tunisie. Le BEHSM accepte le projet et confirme l'homologation au GAOA n° 5, le 11 février.
Le 29 février, le chef d'escadron GRAND passe commande à DRAGO d'une première tranche de 500 insignes et prévoit que ce soient des sous-officiers en stage à Paris qui en prennent livraison. Un bordereau de fabrication du 7 mars date le lancement de la production, la société estimant la livraison possible à partir du 10 mai. De fait, ce n'est que le 29 août que la maison DRAGO envoie un télégramme réclamant des instructions pour l'expédition. Le 4 septembre, c'est le chef d'escadron LEBRUN, nouveau commandant du GAOA n° 5 depuis début juillet, qui répond. Il n'a plus personne sur Paris et demande l'envoi des insignes par la poste. De plus, il souhaite qu'un des deux insignes en argent offerts par DRAGO soit adressé à Rabat, au lieutenant-colonel GRAND, commandant de l'ALAT au Maroc.
Fabrications.
A : DRAGO, dos lisse, plat et argenté, avec monture deux anneaux ; avec un faux numéro d'homologation : G.1225.
La livraison de 500 exemplaires normaux et de 2 en argent, reçue vraisemblablement début octobre 1956 sera la seule et unique. Une surcharge manuscrite sur un bordereau laisse supposer des livraisons ultérieures d'insignes en argent offerts, 2 en septembre 1957 et 2 en septembre 1959.
Cette dernière posant problème car elle se situe pas loin d'un an après la dissolution du 5e GALAT, qui a repris le même insigne.
B : DRAGO, doré (peut-être une erreur...) dos lisse, plat et doré, avec monture deux anneaux ; avec un faux numéro d'homologation : G.1225.
Remerciements.
David AYMARD, Guy GRANET, Michel SALMON, François PROISY.