5e STAGE PILOTE HÉLICOPTÈRE 1972
(5 PH 72)
Chef de stage : lieutenant NICOLAS (photo ESALAT Dax, via Philippe STEGRE de la base école 6e RHC).
Chef de stage : LTN SEAILLES, Adjoint LTN NICOLAS.
Ah ! Le 5 PH 72 ! Sacrés souvenirs…
Lors d’un pot de fin de phase, tout le monde étant un peu chaud, pépé GRÉGOIRE, lequel ne semblait pas très sportif (de nos jours, on pourrait dire un célibataire très cool, qui fumait cigares sur cigares, des Voltigeurs), mais chose que pas grand monde savait, avait un très bon niveau au tennis de table et faisait régulièrement des compétitions au niveau départemental ! Donc pépé lance un défi : lorsque nous serons en stage montagne, je vais établir, avec mon vélo, sous votre contrôle, un temps entre le centre de vol en montagne (CVM) et le casino de Font-Romeu. Je paierai le champagne à ceux qui battront mon temps et les autres, les perdants, me le paieront. Bref un pot grandiose d’assuré... Pris par l’ambiance et ne connaissant pas les lieux, tous les stagiaires et quelques moniteurs levèrent le doigt… Cela promettait !
Une fois au CVM, qui est situé à Sainte-Léocadie dans les Pyrénées-Orientales, le premier jour de notre arrivée, pépé a établi son temps. Le parcours fait 16 km et l’arrivée est situé à 1 800 m, soit un dénivelé de 450 m. À la sortie de Saillagouse, il faut grimper vers le col du Rigat, situé juste sous le célèbre hippopotame, cher aux pilotes avions ALAT et aussi connu pour son monument "porte de la Cerdagne" dédié à l’ingénieur Jules LAXE, défenseur du non moins célèbre petit train jaune. Puis, après avoir traversé un bienvenu plateau, reprendre l’ascension vers la station d’oxygénation et ses nombreuses maisons de repos. Sachant que Font-Romeu avait aussi été choisi par la Fédération française d’athlétisme, comme centre d’entraînement en vue des jeux olympiques de Mexico, ville située à 2 250 m. Il fallait donc avoir du souffle !
Dans la salle de cours du CVM, il y avait comme d’habitude le tableau d’ordres des vols. Chacun y venait le soir, voir le programme du lendemain. Pour le 5 PH, il y avait des cases supplémentaires, celles du vélo : en fonction des vols bien sûr, on y trouvait le nom du coureur, celui des contrôleurs et les temps réalisés. De mémoire, celui de pépé GRÉGOIRE était aux alentours de 50 minutes.
Les stagiaires s’aperçurent très vite que pépé n’était pas manchot des pédales et que malgré sa boite de Voltigeur journalière, il avait le souffle qui allait bien. Tout cela, en restant très professionnels, car les vols en montagne ne sont pas à prendre à la légère. Bref ! Ce petit monde surveillait de près les temps du jour et souriait aux "Bof, …il y avait du vent !".
À la fin du stage, c’est le MDL CAMBRÉSI (dit le suisse) qui réalisa le meilleur temps, mais la liste était plus longue, sous le nom de pépé, qu’au dessus !
En fin de stage, lors du pot au champagne, les participants s’aperçurent que le second maître VOVAN, n’avait pu effectuer son chrono. C’est donc tout le stage qui, en voiture et rappelons le, après ce mémorable pot, démarra pour cette dernière montée…Une vraie caravane du Tour de France et fort heureusement sans contrôle anti…dopage ! VOVAN est bien arrivé au casino, ou presque. Certes, il a été un peu aidé par ses "contrôleurs" et ses copains compatissants, mais il l’a fait. Le 5 PH 72 le valait bien !
Un très bon stage, avec si mes souvenirs sont bons, de futurs amiraux parmi nos stagiaires marins.
Récit et photos de : François MASUYER.
Ah ! Le 5 PH 72 ! Sacrés souvenirs…
Lors d’un pot de fin de phase, tout le monde étant un peu chaud, pépé GRÉGOIRE, lequel ne semblait pas très sportif (de nos jours, on pourrait dire un célibataire très cool, qui fumait cigares sur cigares, des Voltigeurs), mais chose que pas grand monde savait, avait un très bon niveau au tennis de table et faisait régulièrement des compétitions au niveau départemental ! Donc pépé lance un défi : lorsque nous serons en stage montagne, je vais établir, avec mon vélo, sous votre contrôle, un temps entre le centre de vol en montagne (CVM) et le casino de Font-Romeu. Je paierai le champagne à ceux qui battront mon temps et les autres, les perdants, me le paieront. Bref un pot grandiose d’assuré... Pris par l’ambiance et ne connaissant pas les lieux, tous les stagiaires et quelques moniteurs levèrent le doigt… Cela promettait !
Une fois au CVM, qui est situé à Sainte-Léocadie dans les Pyrénées-Orientales, le premier jour de notre arrivée, pépé a établi son temps. Le parcours fait 16 km et l’arrivée est situé à 1 800 m, soit un dénivelé de 450 m. À la sortie de Saillagouse, il faut grimper vers le col du Rigat, situé juste sous le célèbre hippopotame, cher aux pilotes avions ALAT et aussi connu pour son monument "porte de la Cerdagne" dédié à l’ingénieur Jules LAXE, défenseur du non moins célèbre petit train jaune. Puis, après avoir traversé un bienvenu plateau, reprendre l’ascension vers la station d’oxygénation et ses nombreuses maisons de repos. Sachant que Font-Romeu avait aussi été choisi par la Fédération française d’athlétisme, comme centre d’entraînement en vue des jeux olympiques de Mexico, ville située à 2 250 m. Il fallait donc avoir du souffle !
Dans la salle de cours du CVM, il y avait comme d’habitude le tableau d’ordres des vols. Chacun y venait le soir, voir le programme du lendemain. Pour le 5 PH, il y avait des cases supplémentaires, celles du vélo : en fonction des vols bien sûr, on y trouvait le nom du coureur, celui des contrôleurs et les temps réalisés. De mémoire, celui de pépé GRÉGOIRE était aux alentours de 50 minutes.
Les stagiaires s’aperçurent très vite que pépé n’était pas manchot des pédales et que malgré sa boite de Voltigeur journalière, il avait le souffle qui allait bien. Tout cela, en restant très professionnels, car les vols en montagne ne sont pas à prendre à la légère. Bref ! Ce petit monde surveillait de près les temps du jour et souriait aux "Bof, …il y avait du vent !".
À la fin du stage, c’est le MDL CAMBRÉSI (dit le suisse) qui réalisa le meilleur temps, mais la liste était plus longue, sous le nom de pépé, qu’au dessus !
En fin de stage, lors du pot au champagne, les participants s’aperçurent que le second maître VOVAN, n’avait pu effectuer son chrono. C’est donc tout le stage qui, en voiture et rappelons le, après ce mémorable pot, démarra pour cette dernière montée…Une vraie caravane du Tour de France et fort heureusement sans contrôle anti…dopage ! VOVAN est bien arrivé au casino, ou presque. Certes, il a été un peu aidé par ses "contrôleurs" et ses copains compatissants, mais il l’a fait. Le 5 PH 72 le valait bien !
Un très bon stage, avec si mes souvenirs sont bons, de futurs amiraux parmi nos stagiaires marins.
Récit et photos de : François MASUYER.