Déodat du PUY-MONTBRUN
Né le 18 février 1920 à Toulouse, héritier d'une grande maison féodale du Languedoc, protestant parmi les catholiques, Déodat du Puy-Montbrun très jeune devient orphelin de son père, décédé des suites de son gazage à Douaumont. Devançant l'appel, il s'engage en 1938, à l'âge de dix-huit ans et rejoint l'école de cavalerie de Saumur. Survient alors la guerre ; maréchal des logis au 3e bataillon du 220e RI, il est grièvement blessé en juin 1940, fait prisonnier en Allemagne, d'où il parvient à s'évader et rejoint la France. Hostile à Vichy et à PÉTAIN, il entre alors dans la Résistance, aux côtés du colonel RÉMY, au sein du réseau Andalousie. Appartenant aux Forces Françaises Libres, il est formé en Angleterre aux techniques du SAS, puis est parachuté en France où il participe à la libération du pays, en qualité d'officier parachutiste. Il crée le service action (SA) en métropole, avant de partir pour l'Indochine, où il sera aide de camp du général de LATTRE.
Après trente trois mois passé au SA, notamment au GCMA, le capitaine du PUY-MONTBRUN revient pour un troisième séjour en Indochine pour mettre sur pied une unité de commandos héliportés. Le 15 janvier 1954 est créé le groupement d'hélicoptères en Indochine. Le capitaine Marceau CRESPIN en est désigné comme le chef avec pour adjoint le capitaine du PUY-MONTBRUN, qui commande la 1re CHLES (compagnie d'hélicoptères lourds d'évacuation sanitaire). Le GHI devient GFHATI, qui devient lui-même GH n° 2, le 29 avril 1955, au cours de son rapatriement d'Indochine. Pionnier de l'emploi des hélicoptères pour les actions commandos, Déodat du PUY-MONTBRUN est breveté pilote hélicoptère (n° 148) en mai 1956, puis pilote avion (n° 121) en novembre 1958. Nommé chef d'escadrons, le 2 octobre 1956, il devient commandant du GH n° 2, le 1er janvier 1959, succédant ainsi à CRESPIN.
Affecté à l'EM du GALAT n° 101, le 1er décembre 1960, il est mis à la retraite en 1961, à la suite du putsch des généraux.
Non membre de l'OAS, il témoigne à plusieurs reprises en faveur de ses camarades entrés en rébellion et paye ainsi très cher son sens de l'honneur militaire.
Blessé à quatre reprises à titre de guerre et deux fois en service commandé, Déodat du PUY-MONTBRUN est l'un des officiers les plus décorés de sa génération. Vingt-sept titres de guerre, dont dix-neuf citations. Il est notamment grand croix de la Légion d'honneur, médaillé militaire, titulaire de la croix de guerre 1939-1945, de la croix de guerre des TOE, de la croix de la Valeur militaire, de la croix du combattant volontaire 1939-1945, de la croix du combattant volontaire de la Résistance, de la médaille des services volontaires de la France Libre, de la médaille des évadés, de la médaille de la Résistance avec rosette.
Il avait reçu en 1958, l’autorisation de porter à titre individuel, la fourragère du groupement des commandos mixtes aéroportés (GCMA) aux couleurs de la croix de guerre des TOE.
Le colonel Déodat du PUY-MONTBRUN est décédé aux Invalides, à Paris, le 23 février 2009, à l'âge de 89 ans.
Auteur de nombreux ouvrages dont :
Après trente trois mois passé au SA, notamment au GCMA, le capitaine du PUY-MONTBRUN revient pour un troisième séjour en Indochine pour mettre sur pied une unité de commandos héliportés. Le 15 janvier 1954 est créé le groupement d'hélicoptères en Indochine. Le capitaine Marceau CRESPIN en est désigné comme le chef avec pour adjoint le capitaine du PUY-MONTBRUN, qui commande la 1re CHLES (compagnie d'hélicoptères lourds d'évacuation sanitaire). Le GHI devient GFHATI, qui devient lui-même GH n° 2, le 29 avril 1955, au cours de son rapatriement d'Indochine. Pionnier de l'emploi des hélicoptères pour les actions commandos, Déodat du PUY-MONTBRUN est breveté pilote hélicoptère (n° 148) en mai 1956, puis pilote avion (n° 121) en novembre 1958. Nommé chef d'escadrons, le 2 octobre 1956, il devient commandant du GH n° 2, le 1er janvier 1959, succédant ainsi à CRESPIN.
Affecté à l'EM du GALAT n° 101, le 1er décembre 1960, il est mis à la retraite en 1961, à la suite du putsch des généraux.
Non membre de l'OAS, il témoigne à plusieurs reprises en faveur de ses camarades entrés en rébellion et paye ainsi très cher son sens de l'honneur militaire.
Blessé à quatre reprises à titre de guerre et deux fois en service commandé, Déodat du PUY-MONTBRUN est l'un des officiers les plus décorés de sa génération. Vingt-sept titres de guerre, dont dix-neuf citations. Il est notamment grand croix de la Légion d'honneur, médaillé militaire, titulaire de la croix de guerre 1939-1945, de la croix de guerre des TOE, de la croix de la Valeur militaire, de la croix du combattant volontaire 1939-1945, de la croix du combattant volontaire de la Résistance, de la médaille des services volontaires de la France Libre, de la médaille des évadés, de la médaille de la Résistance avec rosette.
Il avait reçu en 1958, l’autorisation de porter à titre individuel, la fourragère du groupement des commandos mixtes aéroportés (GCMA) aux couleurs de la croix de guerre des TOE.
Le colonel Déodat du PUY-MONTBRUN est décédé aux Invalides, à Paris, le 23 février 2009, à l'âge de 89 ans.
Auteur de nombreux ouvrages dont :
- "Les chemins sans croix", Presses de la Cité, 1964,
- "Au-delà de la peur", Albatross, 1977,
- "L'honneur de la guerre", Albin Michel, 2002.