ESCADRILLE D'HÉLICOPTÈRES D'ATTAQUE DU GALDIV 11
(EHA)
Créée le 1er février 1964, sur le terrain de Pau-Uzein, l'escadrille de reconnaissance dispose à sa création de six ALOUETTE II.
En juin 1966, l'escadrille commence à percevoir ses premières ALOUETTE III et devient escadrille d'hélicoptères armés qui deviendra, en 1975, escadrille d'hélicoptères d'attaque.
Le 30 juin 1977, l'escadrille est dissoute pour former la 1ère EHAC du 5e RHC.
En juin 1966, l'escadrille commence à percevoir ses premières ALOUETTE III et devient escadrille d'hélicoptères armés qui deviendra, en 1975, escadrille d'hélicoptères d'attaque.
Le 30 juin 1977, l'escadrille est dissoute pour former la 1ère EHAC du 5e RHC.
COMMANDANTS D'UNITÉ |
DATES |
Capitaine inconnu |
Du 01 février 1964 à 1966 |
Capitaine inconnu |
De 1966 à 1968 |
Capitaine inconnu |
De 1968 à 1970 |
Capitaine LAVERRÉ |
De 1970 à 1972 |
Capitaine FÉVRIER |
De 1972 à 1974 |
Capitaine GERMIER |
De 1974 à 1976 |
Capitaine LASJUILLIARAS René |
De 1976 au 30 juin 1977 |
CODES |
APPAREILS |
DATES |
BPA-BPZ |
SE3130 ALOUETTE II |
Du 01 février à date inconnue |
BPA-BPZ |
SE3160 ALOUETTE III |
De juin 1966 au 30 juin 1977 |
L'ALOUETTE III, codée BPJ, au meeting de Carpentras, le 6 octobre 1976 (photo Gillian BASONI). À droite, ALOUETTE II du GALDIV 11 en manœuvres au Sénégal en 1965. À noter l'insigne du GALDIV sur le devant de l'appareil (photo ECPA, collection C. Malcros).
L'ALOUETTE n° 1649, codée BPH, accidentée le 9 mars 1972 sur le pont du porte-avions Clemenceau. Son pilote, le maréchal des logis DESQUEYROUX a eu chaud. Heureusement, il n'y a aucun blessé (photo Claude CLOCHARD).
Témoignage d'Yves BROYER.
"Il faut dire qu'ils étaient cinq à bord dont l'aumônier militaire, ce qui a fait beaucoup rire, car c'était, bien sûr, l'intervention du Seigneur qui avait fait qu'il n'y ait aucune victime. L'appareil était donc assez chargé et, surtout, il a été reconnu que c'est l'officier-avia qui a fait une grosse "boulette" en voulant le faire poser à 6 heures, c'est-à-dire face au porte-avions qui avance. Dans l'aéronavale, on ne fait faire cette présentation qu'à des moniteurs. De plus, tout le pont était encombré. L'ALOUETTE est arrivée trop vite, la remise de gaz n'étant plus possible, le pilote a cabré l'appareil pour s'arrêter sur son plot et pour ne pas percuter celui étant devant lui. Le rotor de queue a éclaté en touchant le pont et la machine est passée sur le dos et a glissé vers l'eau. C'est la boite de transmission en venant percuter le rail qui est sur le bord du pont qui a sauvé la situation".
Témoignage d'Yves BROYER.
"Il faut dire qu'ils étaient cinq à bord dont l'aumônier militaire, ce qui a fait beaucoup rire, car c'était, bien sûr, l'intervention du Seigneur qui avait fait qu'il n'y ait aucune victime. L'appareil était donc assez chargé et, surtout, il a été reconnu que c'est l'officier-avia qui a fait une grosse "boulette" en voulant le faire poser à 6 heures, c'est-à-dire face au porte-avions qui avance. Dans l'aéronavale, on ne fait faire cette présentation qu'à des moniteurs. De plus, tout le pont était encombré. L'ALOUETTE est arrivée trop vite, la remise de gaz n'étant plus possible, le pilote a cabré l'appareil pour s'arrêter sur son plot et pour ne pas percuter celui étant devant lui. Le rotor de queue a éclaté en touchant le pont et la machine est passée sur le dos et a glissé vers l'eau. C'est la boite de transmission en venant percuter le rail qui est sur le bord du pont qui a sauvé la situation".
Sur le pont du Clemenceau, le capitaine FÉVRIER vient de poser son ALOUETTE (photo André BILLEGAS). À droite, le 13 juillet 1966, un groupe pose devant une ALOUETTE III arrivée il y a peu à l'escadrille. À Noter, le port du béret rouge dû au rattachement à la 11e division parachutiste (photo Michel SAVOY).
ALOUETTE III codée BPL (photo X, collection François PROISY).