INONDATIONS À TAZMALT
PREMIER TERRAIN DU PELOTON AVIONS DE LA 27e DIA
Photo Alain CROSNIER.
Le 20 novembre 1957 à 13 heures 45, le lieutenant TOURTOU, commandant le PAO, alerte par téléphone le PCA 16/540 qu’une inondation envahit le terrain de Tazmalt. À 14 heures 10, le lieutenant-colonel ANDLAUER, de l'armée de l'Air, part en reconnaissance et largue des cordages pour attacher les avions. Le terrain est isolé par les eaux dont le niveau monte sans cesse. Le commandant du PCA 16/540 rejoint la division et prend les mesures suivantes :
Une ALOUETTE II, envoyée sur le terrain de Tizi-Ouzou, avec à son bord le sergent Bernard BOUCHÉ, pilote, et le sergent Étienne QUATRELIVRE, mécanicien, évacue dans des conditions extrêmement dangereuses, en stationnaire, appuyant un patin de l'appareil sur le toit du GMC, dix-huit artilleurs du 93e RAM complètement épuisés et ... un chien. Le tout en dix-neuf rotations. Les S-58 arrivent à 17 heures et se posent à la gare de Tizi-Ouzou à cause du mauvais temps. Ils rejoignent peu après le terrain de cette même ville. Le S-58, n° 554, ayant pour équipage le lieutenant COPPIN, les sergents MUZIO, PAQUIER et SARDAS, effectue soixante-neuf sauvetages dans les mêmes conditions, très dangereuses, et aggravées par l’approche de la nuit à 17 heures. La roue arrière accroche l'aile d'un L-19E se trouvant près du seul lieu où pouvait se faire le sauvetage et s’abat dans l’oued. L’équipage évacue l’appareil et rejoint les soldats évacués à l’hôpital pour observation. Le S-58 n° 267, avec à son bord le lieutenant MAURIN, les sergents VALENTIN, Jacques CLERC et CRASSOUS, continue le sauvetage et après avoir évacué 109 soldats rejoint Tizi-Ouzou pour faire le plein à 18 heures 50. À 19 heures 45, guidé par le PCA, le S-58 n° 267 rejoint le terrain de Tizi-Ouzou. Après accord du commandement Terre et après une liaison radio avec les treize soldats ayant réussi à s’installer dans le cantonnement inondé, il est décidé d’abandonner le sauvetage, impossible de nuit, et de recommencer le lendemain matin. Le jeudi, à 8 heures 30, les treize derniers sinistrés sont évacués sur la terre ferme.
Remerciements : Pierre JARRIGE et Étienne QUATRELIVRE.
- rendre compte au général,
- demande que le matériel soit abandonné et que le personnel soit évacué,
- demande deux hélicoptères S-58 pour évacuer le personnel à 15 heures 30,
- établit une liaison radio avec le personnel inondé.
Une ALOUETTE II, envoyée sur le terrain de Tizi-Ouzou, avec à son bord le sergent Bernard BOUCHÉ, pilote, et le sergent Étienne QUATRELIVRE, mécanicien, évacue dans des conditions extrêmement dangereuses, en stationnaire, appuyant un patin de l'appareil sur le toit du GMC, dix-huit artilleurs du 93e RAM complètement épuisés et ... un chien. Le tout en dix-neuf rotations. Les S-58 arrivent à 17 heures et se posent à la gare de Tizi-Ouzou à cause du mauvais temps. Ils rejoignent peu après le terrain de cette même ville. Le S-58, n° 554, ayant pour équipage le lieutenant COPPIN, les sergents MUZIO, PAQUIER et SARDAS, effectue soixante-neuf sauvetages dans les mêmes conditions, très dangereuses, et aggravées par l’approche de la nuit à 17 heures. La roue arrière accroche l'aile d'un L-19E se trouvant près du seul lieu où pouvait se faire le sauvetage et s’abat dans l’oued. L’équipage évacue l’appareil et rejoint les soldats évacués à l’hôpital pour observation. Le S-58 n° 267, avec à son bord le lieutenant MAURIN, les sergents VALENTIN, Jacques CLERC et CRASSOUS, continue le sauvetage et après avoir évacué 109 soldats rejoint Tizi-Ouzou pour faire le plein à 18 heures 50. À 19 heures 45, guidé par le PCA, le S-58 n° 267 rejoint le terrain de Tizi-Ouzou. Après accord du commandement Terre et après une liaison radio avec les treize soldats ayant réussi à s’installer dans le cantonnement inondé, il est décidé d’abandonner le sauvetage, impossible de nuit, et de recommencer le lendemain matin. Le jeudi, à 8 heures 30, les treize derniers sinistrés sont évacués sur la terre ferme.
Remerciements : Pierre JARRIGE et Étienne QUATRELIVRE.