LES ALOUETTE "VIP" DE L'ESCADRILLE DE LIAISON DE LA PREMIÈRE ARMÉE
ALOUETTE II n° 1570/CWR. Cet appareil sert à transporter le général CC-FFA, le dessous est blanc pour l'identifier au premier coup d’œil et dispose de housses blanches sur les sièges. À droite, ALOUETTE II n° 1604/CWR, qui remplace la n° 1570/CWR en juin 1966 (photos François MASUYER).
L'ALOUETTE III du général MASSU au CC-FFA
Le général MASSU devait assister à une réunion à Trèves, mais le brouillard régnant en maître dans la vallée du Rhin, l'oblige à partir de bon matin de Baden par la route, au lieu d'utiliser l'ALOUETTE II habituelle.
De son côté, à Trèves, le patron du GALDIV 1, fait mettre sous pression une ALOUETTE III et informe le général qu'il pourra, s'il le désire prolonger, son après-midi à Trèves, le brouillard s'étant levé sur Baden.
C'est ainsi que le général CC-FFA utilisa, avec son aide de camp, pour la première fois une ALOUETTE III. Il y avait cinq personnes à bord, outre les deux passagers, le lieutenant ESMERY (père) commandant de bord, un pilote et un mécanicien. Cinquante minutes plus tard, à l'arrivée, le général se retourne vers son aide de camp, lui demandant de s'occuper de l'équipage. Ce à quoi le lieutenant ESMERY rétorque : "merci mon général, mais nous rentrons sur Trèves ! " Interloqué, le général MASSU réplique : "mais comment ? Nous sommes cinq à bord, et il va faire nuit dans moins d'une heure, vous n'avez donc pas le temps de faire les pleins !" "Mon général, avec cinq personnes nous avons deux heures trente d'autonomie soit environ 500 kilomètres, nous seront donc au GALDIV bien avant la nuit", répond ESMERY.
Depuis ce jour, le général MASSU n'est plus jamais monté dans une ALOUETTE II. En attendant "son" ALOUETTE III, la veille des missions, deux appareils arrivaient de Trèves pour assurer son transport. Dans le mois qui suivi, le 21 mars 1967, l'ALOUETTE III n° 1310 était mutée au DL-ALAT, avec l'adjudant-chef BOURRAT comme pilote. MASSU avait demandé sa mutation après l'avoir apprécié lors des vols mis en place par Trèves. Il faut dire qu'il parlait couramment l'anglais et l'allemand. Plus tard, BOURRAT engagé par la Mototflug, après le départ de MASSU, décédera dans un accident plus que très bête, on retrouvera sa passagère bloquant le cyclique vers l'avant.
Succédant au général MASSU en juillet 1969, le général du TEMPLE de ROUGEMONT devient CC-FFA, avec pour pilotes, l'adjudant-chef BRICE et votre serviteur. Mais ceci est une autre histoire...
François MASUYER
De son côté, à Trèves, le patron du GALDIV 1, fait mettre sous pression une ALOUETTE III et informe le général qu'il pourra, s'il le désire prolonger, son après-midi à Trèves, le brouillard s'étant levé sur Baden.
C'est ainsi que le général CC-FFA utilisa, avec son aide de camp, pour la première fois une ALOUETTE III. Il y avait cinq personnes à bord, outre les deux passagers, le lieutenant ESMERY (père) commandant de bord, un pilote et un mécanicien. Cinquante minutes plus tard, à l'arrivée, le général se retourne vers son aide de camp, lui demandant de s'occuper de l'équipage. Ce à quoi le lieutenant ESMERY rétorque : "merci mon général, mais nous rentrons sur Trèves ! " Interloqué, le général MASSU réplique : "mais comment ? Nous sommes cinq à bord, et il va faire nuit dans moins d'une heure, vous n'avez donc pas le temps de faire les pleins !" "Mon général, avec cinq personnes nous avons deux heures trente d'autonomie soit environ 500 kilomètres, nous seront donc au GALDIV bien avant la nuit", répond ESMERY.
Depuis ce jour, le général MASSU n'est plus jamais monté dans une ALOUETTE II. En attendant "son" ALOUETTE III, la veille des missions, deux appareils arrivaient de Trèves pour assurer son transport. Dans le mois qui suivi, le 21 mars 1967, l'ALOUETTE III n° 1310 était mutée au DL-ALAT, avec l'adjudant-chef BOURRAT comme pilote. MASSU avait demandé sa mutation après l'avoir apprécié lors des vols mis en place par Trèves. Il faut dire qu'il parlait couramment l'anglais et l'allemand. Plus tard, BOURRAT engagé par la Mototflug, après le départ de MASSU, décédera dans un accident plus que très bête, on retrouvera sa passagère bloquant le cyclique vers l'avant.
Succédant au général MASSU en juillet 1969, le général du TEMPLE de ROUGEMONT devient CC-FFA, avec pour pilotes, l'adjudant-chef BRICE et votre serviteur. Mais ceci est une autre histoire...
François MASUYER
L'ALOUETTE III n° 1310/CWB, sert pour les déplacements du général MASSU commandant en chef des FFA, qui préférait cet appareil à l'ALOUETTE II. Mise en service le 21 mars 1967, la machine est de couleur standard mais a des housses blanches sur les sièges et un tapis de sol rouge (photo François MASUYER).